25 février 2008
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A la campagne, souvent l’hiver est propice à la coupe de bois. On voit bien souvent des particuliers s’adonner à ce sport, car, on peut dire que c’est un exercice très viril. Tous les muscles fonctionnent et ce n’est pas donné aux premiers venus de « chausser » les gestes des bûcherons professionnels. Il faut dire que le soir, la fatigue n’est pas intellectuelle mais bien physique.
Là, il coupe les petits branchages qui gênent pour l'abattage.
Daniel, mon mari maintient la bûche pour le travail de la fendeuse.
Depuis plusieurs années déjà, mon mari et mon fils coupent du bois pour la chaudière et ne se plaignent pas de tous les efforts que cela demandent. Au contraire, ils sont heureux d’avoir passé toute la journée en plein air.
Ce bois de chauffage est acheté sur pied. Ils y vont le week-end en général et quand le temps est sec. Ils abattent environ 12 m par jour. Ce sont surtout des frênes, des charmes et des chênes qu’ils sélectionnent. Mais, attention, pas de saccages comme en forêt de Retz en ce moment où les associations de randonneurs s’insurgent contre les équipes qui font tomber les arbres les uns sur les autres et font des dégâts.
Là, il coupe les petits branchages qui gênent pour l'abattage.
Mon fils Gabriel a fait ses études au lycée forestier de Crogny dans l’Aube et à participer à plusieurs stages à l’ONF. Il sait la façon de procéder. Il laisse les plus beaux arbres. Certains chênes et frênes ont 100 ans. Là, ce sont les arbres de 35 ans environ qui sont abattus.
Pas de problèmes de débardages à grande échelle comme en forêt de Retz où les sentiers sont labourés et creusés d’ornières.
Après avoir été débités en bouts d’1 m, les bûches sont fendues en deux et mises en tas.
Parfois, c’est à la hache quand elles ne sont pas trop grosses.
Parfois, c’est grâce à une fendeuse fixée sur le tracteur.
Daniel, mon mari maintient la bûche pour le travail de la fendeuse.
Ces tas ne seront chargés sur une remorque qu’après la moisson prochaine pour ne pas abîmer les champs cultivés.
Les branches sont mises et tas sans obstruer les chemins. Elles finiront par pourrir tout doucement en formant de l’humus et dans 10 ans, le tout sera résorbé dans la terre.
Souches et résidus occasionnés par la tronçeuse
Pas de feu qui stérilise le sol pour un moment. C’est la façon de procéder qui est la plus répandue en ce moment.
Voilà un arbre qui sera sauvegardé; seules les jeunes pousses qui repartaient du pied ont été coupées pour permettre à l'arbre de grandir plus facilement.
D’ailleurs les propriétaires veillent au bon déroulement de l’abattage et se préoccupent de la pérennisation de leur capital forestier.
Souches et résidus occasionnés par la tronçeuse
Pas de feu qui stérilise le sol pour un moment. C’est la façon de procéder qui est la plus répandue en ce moment.
Voilà un arbre qui sera sauvegardé; seules les jeunes pousses qui repartaient du pied ont été coupées pour permettre à l'arbre de grandir plus facilement.
D’ailleurs les propriétaires veillent au bon déroulement de l’abattage et se préoccupent de la pérennisation de leur capital forestier.
Ce bois coupé est stocké dans notre terrain
et plusieurs années après, il est coupé à la scie en morceaux de 33 cm et rentré dans le bûcher au sous-sol.
et plusieurs années après, il est coupé à la scie en morceaux de 33 cm et rentré dans le bûcher au sous-sol.