Au sujet de la fraude à la carte bancaire sur Internet dont j'ai été victime, je vous dois des explications maintenant que fin mars est passé. Ma carte étant en débit différé, je vies juste d'être remboursée des débits occasionnés grâce à l'assurance que j'avais souscrite. Les derniers mouvements ont été bloqués et non débités.
Il faut aussi préciser que ma banque n'a jamais bloqué mon compte. Très rapidement, ma première carte a été mise en opposition et j'ai eu une nouvelle carte presque aussitôt.
Quant à l'enquête en gendarmerie, je n'ai aucune nouvelle.
J'ai souscrit une e.card avec numéro unique pour un achat donné comme me l'avaient suggéré plusieurs d'entre vous. Merci ! Ainsi je ne donne plus mon numéro de CB sur Internet.
Les fraudeurs se faisant passer pour Paypal m'envoient toujours des mails pour mise à jour alors que j'ai fermé mon compte Paypal à la suite de ces évènements.
D'après un ami acheteur sur e.bay, ils contactent les acheteurs "malheureux" qui n'ont pas gagné les enchères en relançant les sommes non dûes.
Donc, VIGILANCE, VIGILANCE !!!!
Le cygne
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
Mais ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphyr,
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux.
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Il cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
Il serpente et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d'une tardive et languissante allure.
Tantôt il pousse au large et loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
Il choisit pour fêter sa blancheur qu'il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
A l'heure où toute forme est un spectre confus,
L'oiseau dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d'une nuit lactée et violette,
Comme un vase d'argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.
Sully Prudhomme (1839-1907)