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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 00:00

 Nous voilà à l’intérieur !

La chance était avec nous car la nef et le chœur étaient éclairés de mille lumières. En effet, on était samedi après-midi et des mariages avaient lieu.

En dernière partie (4/4), je vous montrerai les couples de mariés.


D’autres renseignements pris sur Wikipedia. Vers 760, l’abbé Tulpin (Turpin dans la chanson de Rolland) fonde l'abbaye Saint-Remi de Reims et y installe une communauté religieuse bénédictine qui y restera jusqu’à la révolution française.


Nef

 

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Au milieu du IXe siècle, l'archevêque Hincmar agrandit l'édifice et consacre l'abbatiale carolingienne.


Transepts

 

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Celle-ci disparaît, après l'an mil, pour être remplacée par une grande église romane entreprise par l'abbé Airard. Le plan, trop ambitieux, est remanié par l'abbé Thierry, son successeur.


Bas-côtés

 

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Il en reste les onze travées de la nef, avec tribunes et bas-côtés ainsi que le transept. À l'époque, une charpente en bois couvre l'ensemble.


Nef et chœur

 

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Nef vers l’Ouest et la porte d’entrée

 

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La basilique a été consacrée par le pape Léon IX en 1049, lors du Concile de Reims. Ce pape, né à Eguisheim en Alsace (nom actuel de la région), voyageait beaucoup entre les régions actuelles d'Italie, de France et d'Allemagne. Après qu'il fut fait prisonnier par les Normands et après sa mort en 1054, il y eut un schisme entre l'Orient et l'Occident.

 

Chœur

 

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Chœur et couronne

 

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Couronne

 

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Demain, l’accent sera mis sur l’architecture intérieure, les sculptures , les vitraux. Je compte sur vous pour me suivre !

 


« ANGLE DE VUE »

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 00:00

D’une extrême beauté ! Une véritable splendeur ! Moins connue que la cathédrale et pourtant, que ce soit l’extérieur ou l’intérieur, est magistral. Sa taille égale celle de la cathédrale. Je vais vous présenter  cet édifice religieux chrétien, construit aux alentours de l’An mil, en quatre parties tellement il y a matière à photos. Aujourd’hui ce sera l’extérieur.

Ces photos ont été prises le 15 mai 2010, un samedi  après-midi. J’étais avec mon amie Annick afin d’aller voir l’exposition « VIVANTS » au parc de Champagne à Reims. Je tenais à lui montrer cette basilique que je connaissais mais sans avoir véritablement vu tous les détails.

 

A l’approche de Noël, un reportage qui « cadre » bien. Un peu d’explications prises sur Wikipedia.

Façade d’entrée côté Ouest.

 

facade-Ouest-7757


 Façade Nord

 

façade-Nord-7832

Cette église contient les reliques de l'évêque saint Remi, qui a baptisé Clovis, roi des Francs, le jour de Noël d'une année comprise entre 496 et 506, peut-être en 499 de l'Incarnation, après la bataille de Tolbiac. L'évêque meurt en 533, à l'âge de 96 ans. Son renom de sainteté et de miracles répétés attirent très vite de nombreux pèlerins.


Portail Sud

 

portail-Sud-7833

En 533, Remi, évêque de Notre-Dame de Reims, souhaite être enterré dans la chapelle dédiée à saint Christophe qui était située à deux kilomètres du quartier cathédrale actuel. Très vite cette chapelle Saint-Christophe devient un lieu de pèlerinage. Les gens affluant, on installe des religieux pour garder le corps du saint homme. On agrandit alors la chapelle primitive aux dimensions d'une église, où le corps est transféré un 1er octobre, jour qui devient alors la Saint-Remi.


Transept Sud

 

transept-Sud-7835

L'édifice adopte le plan de la basilique. La nef et les transepts, de style roman, sont les plus anciens, tandis que la façade du transept sud est la partie la plus récente. Le chœur et l'abside remontent quant à eux aux XIIe et XIIIe siècles.

 

Chœur

 

choeur-7846

 

Choeur

 

choeur-7849

Le 1er août 1918 des obus allemands s'abattent sur la basilique, le toit s'enflamme et s'effondre, les fausses voûtes en bois et plâtre s'effondrent sur toute la longueur de la nef et une partie du transept. Les murs sont transpercés, le sol est couvert de décombres et il ne reste plus que les transmissions de l'orgue Brisset. Ce n'est qu'en 2000 que la basilique se verra à nouveau dotée d'un grand orgue du facteur Bertrand Cattiaux. Les dégâts sont aggravés par les intempéries de l'hiver, qui voit ensuite s'effondrer les bas-côtés sud, en avril 1919, tandis que la pluie et la tempête abattent le pignon nord du transept en 1920.

 

Façade Est

 

facade-Est-7842

Statue : Saint Rémi baptisant Clovis

 

Saint-Remi-baptisant-Clovis

 

Demain, nous passons à l’intérieur avec la nef, le transept et les richesses du chœur.

 

Je vous attends sur mon « ANGLE DE VUE », mon autre blog purement photos !

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 00:00
« L'escalier dans l'architecture de la fin du XVème siècle a une importance qui dépasse celle d'un simple organe de circulation. 

L’escalier à vis de plan polygonal offre un contraste saisissant entre la massivité des puissants contreforts qui l’épaulent et la légèreté que lui confèrent les baies largement ouvertes en forme de loggias qui jalonnent la montée. Ces balcons participent d’une nouvelle mise en scène de la vie de cour, à la fois pour voir et être vu : ils permettaient aux courtisans, tantôt de voir depuis la cour le roi circuler dans l’escalier et tantôt de contempler depuis les balcons les festivités organisées dans la cour

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Quelques sculptures sur la rampe 

S'inscrivant dans une tour, l'escalier de Blois apparaît comme une manifestation privilégiée de la puissance du propriétaire: François Ier. 
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Cet escalier représente une couronne qui montre la puissance et la suprématie du roi François Ier. C'est un escalier pour le spectacle fait pour voir et être vu. En effet, il servait de tribune durant les réceptions royales qui se déroulaient dans la cour. 
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Ce rôle symbolique attribué à l'escalier explique la place qui lui est réservée dans la distribution du château (l'entrée dans le bâtiment se fait par l'escalier) et la richesse de sa décoration. 
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        L'escalier de Blois, ou escalier de François Ier, est présenté comme une sculpture détachée du reste du château. 

Connu pour sa tour d'escalier en colimaçon qui donne sur la cour intérieure, cet élément fonctionnel est désormais transformé en monument. Ce fameux escalier à vis, dans une tourelle octogonale ajourée, est nouveau avec ses ouvertures à claire-voie, nouveau par son rôle théâtral. 
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     Les contreforts de l'escalier sont couverts de fines sculptures représentant des profils antiques, 
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des trophées d'armes ainsi que des motifs de candélabre de l'Antiquité et de l'art italien. »
Texte écrit par Nataline É.  & Cécilia R. lycéennes à Rouen et à Blois
 
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Haut d'entrée de l'aile Gaston d'Orléans 

 

Une autre manière de regarder chez SITELLE !

Allez voir son "ANGLE DE VUE" en cliquant sur son nom en rose !

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 00:00
Blois en Loir-et-Cher juché sur le coteau de la rive droite de la Loire est un château tenant à la fois du gothique flamboyant et du classique de Mansart.
                           Louis XII, François 1er et Gaston d'Orléans l'ont façonné à l'image de leur époque. Bien des intrigues y furent nouées et le crime célèbre de l'assassinat du duc de Guise.
                             Sur l'esplanade de la place du château, 
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on a vue sur l'aile Louis XII 
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avec son grand portail surmonté d'une niche contenant la statue équestre de Louis XII.
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De la cour intérieure, de la droite vers la gauche, s'étendent la salle des Etats Généraux, 
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l'aile François 1er, l
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la galerie Charles d'Orléans 
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et l'aile Louis XII.
Le célèbre escalier (hors oeuvre) a une fonction d'apparat. 
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La cage est évidée et forme une série de balcons d'où la Cour assistait à l'arrivée des grands personnages. Candélabres, initiales et couronne glorifient le roi.
On continuera demain en s'attardant sur de belles sculptures qui embellissent ce château.

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 00:00
Les derniers regards sur la forteresse de LOCHES.
 
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LA TOUR LOUIS XI
En raison de l’apparition de l’artillerie au XIVè siècle, Charles VII puis son fils Louis XI modifient au siècle suivant le système défensif de la forteresse. Ils construisent notamment une tour ronde équipée de mâchicoulis et d’une terrasse à feu. Sur celle-ci, sont présentés des canons montés sur affûts. Ils permettent d’imaginer l’importance militaire et stratégique de l’édifice.
 
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LE GRAND DONJON
Il est bâti au XIè siècle par Foulques Nerra, comte d’Anjou. D’une hauteur de 36m, c’est l’un des plus grands donjons de l’époque romane. Depuis sa restauration par le Conseil Général d’Indre et Loire, des passerelles permettent de découvrir des endroits jusqu’alors inaccessibles. Du sommet on peut surveiller la cité et la campagne comme le faisaient les soldats il y a des siècles.
 
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Les marques de l'ancien pont-levis

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Vue sue l'église Saint Ours et l'entrée de la forteresse féodale.

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Panorama du haut de la Tour ronde
LES SOUTERRAINS
Situées à la base de la forteresse, 36m plus bas que le couronnement du donjon, ces galeries furent creusées au XIè siècle pour en extraire le tuffeau utilisé lors de la construction du donjon.
 
Aux côtés du donjon, la Tour ronde et le Martelet abritèrent les cachots de l’époque de Louis XI.
 
CACHOT DE LUDOVIC SFORZA
Ce prisonnier politique, duc de Milan et protecteur de Léonard de Vinci, profita de ses dernières années de détention au début du XVIè siècle pour décorer son cachot de peintures dont une partie sont encore visibles
 
CACHOT DE PHILIPPE de COMMYNES
C’était l’un des cachots de la Tour Louis XI. Elle servait de mitard, de quartier de haute sécurité pour les prisonniers ou pour certains détenus célèbres, tels que le cardinal Balue et Philippe de Commynes. On peut en voir une réplique conforme à l’original.
 
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Des passerelles permettent de voir les restes à l'intérieur du donjon.
 
Un petit jardin d'inspiration médiévale adoucit l'austérité du lieu. Sa façade ouverte en terrasse domine la ville et la vallée de l'Indre. Le logis a accueilli notamment Jeanne d'Arc, Agnès Sorel et Anne de Bretagne.


 

SITELLE vous attend sur son "ANGLE DE VUE" !

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 00:00
Nous sommes toujours à Loches en Indre-et-Loire.
Non loin de l’église Saint Ours, depuis la terrasse-Est, on entre dans les Logis Royaux flanqués de 4 tourelles. 

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Charles VIII et Louis XI les prolongèrent pour en faire une demeure de plaisance. On peut, entre autres salles, y voir la salle Jeanne d'Arc où Jeanne y rencontra le dauphin en juin 1429.

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et la salle Agnès Sorel. 
Sur le tableau ci-dessous, vous remarquerez qu'elle a le sein dénudé, détail remarquable pour l'époque.
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Cette dernière mourut vers 30 ans d'un étrange flux au ventre. Les spécialistes se penchent encore actuellement sur la dose astronomique de mercure relevée sur des poils et des cheveux lui ayant appartenus. Etait-ce un meurtre ? 

Ci-dessous, on aperçoit l'église Saint Ours au fond.

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En s'approchant des ramparts, on domine la ville et la vue donne sur la Tour Saint Antoine.
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Ci-dessous, vue sur l'entrée du donjon.
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Un regard sur la photo du jour chez SITELLE ! Merci !
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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 00:00
 
 L'église paroissiale Saint Ours
(Ancienne collégiale Notre Dame ): fondée à la fin du X° siècle par Geoffroy Grisegonelle, comte d'Anjou, le père de Foulques Nerra. En fait, les bâtiments que l'on aperçoit sont du XI° (clocher ouest et murs latéraux de la nef ) et surtout du XII° siècle.
 
 
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L'église St Ours est notable aussi car elle possède le plus beau portail roman polychrome conservé de Touraine: il date du XII° siècle 

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et présente un « bestiaire » c'est à dire une représentation des animaux - réels ou fantastiques - qui symbolisent le bien et le mal.

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On sera encore à Loches demain ! Suivez-moi !

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 00:00
Lors de notre séjour en Val de Loire au printemps 2007, le 22 mai exactement, nous avons fait un détour par Loches.
 
LOCHES en Indre-et-Loire (37) et en Touraine, se situe sur la rive gauche de l'Indre. Cette ville fut une puissante forteresse militaire puis un séjour royal.
 
Dans le haut de la cîté médiévale, l'église Saint Ours abrite à l'intérieur le gisant d'Agnès Sorel.

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AGNES SOREL, favorite de Charles VII, fut surnommée la Dame de Beauté.

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Deux agneaux rappellent son nom et sont aussi symboles de douceur.

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Mains jointes en prière

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Sourire entre deux anges

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  Vraiment remarquable n'est-ce pas !!
Nous continuerons ces jours-ci avec notre visite à Loches.
J'espère que vous me suivrez !
Suivez-moi également chez SITELLE et le cliché du jour sur  "ANGLE DE VUE" !
Il suffit de cliquer sur son nom en rose pour y arriver.

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 00:00
LAON et sa cathédrale

Je suis "montée" à LAON (la Préfecture de mon département) pour une expo à l'Hôtel-de-Ville et j'en ai profité pour prendre quelques photos de la cathédrale. Je vous soumets ci-dessous quelques renseignements que j'ai glanés.
 
Laon, Préfecture de l’Aisne, dont la cathédrale située à son sommet lui valut le surnom de « montagne couronnée » est une ancienne capitale de France.
Berthe « aux Grands pieds » née à Laon (726-783), fille de Caribert II, Comte de Laon et de Gisèle d’Aquitaine, était l’épouse du Roi Pépin le Bref (714-768) (second fils de Charles Martel). Ils eurent pour fils Charlemagne (Roi des Francs couronné Empereur en l’An 800).
 
La ville de Laon, située en Picardie dans le département de l’Aisne, est une ville fortifiée qui possède de nombreux monuments médiévaux. Son sous-sol est sillonné de souterrains, carrières et puits dont la préservation est l’un des enjeux primordiaux actuels. Sa partie la plus ancienne appelée « ville haute » est édifiée sur une « butte témoin » qui domine la plaine environnante d’une centaine de mètres.
 
La cathédrale « Notre Dame » de style gothique domine la colline, la ville et ses remparts. 
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Edifiée entre 1150 et 1180, elle a vu son chœur, trop petit, être reconstruit au début du 13è siècle.
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 Elle fut prise en modèle par de nombreux édifices gothiques comme les cathédrales de Chartres, Reims, Magdebourg, Limbourg, Lausanne, Dijon.
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Elle possède quatre tours, campaniles ou clochers. 
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Les deux tours de la façade sont ornées de statues de bœufs grandeur nature.
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Elles font référence à une légende, selon laquelle le bœuf chargé de monter en haut de l'« acropole » de Laon les matériaux nécessaires à la construction de la cathédrale, épuisé de cette montée, aurait été remplacé par un bœuf miraculeusement apparu.
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 Sommet de l'une des tours
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 La hauteur des deux tours de façade est de 56m.
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 La hauteur de la Tour du transept est de 60m.
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Sculptures au-dessus du portail d'entrée
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La nef
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Arcades des bas-côtés
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Les orgues
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Une rosace
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Le maître-autel
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La rosace du choeur
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Les vitraux du transept
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Photo prise sous la voûte. La tour lanterne du transept que vous voyez sur la droite a une hauteur de 42m.
 
 
Un petit tour sur  "ANGLE DE VUE", mon second blog en cliquant sur son nom en rose ! Merci !
 

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 00:00
Faisant suite à mon article sur l’extérieur de la cathédrale de Reims (ICI …………), voici quelques photos de son intérieur : vitraux, arcades, voûtes, mobiliers, chapelles, …
 
La cathédrale de Reims présente un plan assez différent de ceux des cathédrales de Chartres, de Soissons et d'Amiens, déjà par la longueur de la nef qui comprend pas moins de dix travées, contre huit projetées à Chartres et exécutées à Soissons, et sept seulement à Amiens.
Par contre, les bras du transept ne comprennent que deux travées, alors que les autres cathédrales en possèdent trois, et même quatre à Cologne.
De même, le chœur entouré d'un déambulatoire à cinq chapelles rayonnantes est moins profond que ceux de Chartres, de Soissons et d'Amiens, mais à Reims, le chœur empiète sur quelques travées de la nef.
 DSC-1322-rec.jpg
 
Le revers de la façade, oeuvre de Gaucher de Reims, est unique dans l'histoire de l'architecture gothique.
 
 
 La grande rose (12 mètres de diamètre) surmonte le triforium qui découpe ses arcatures sur des verrières de même forme.  
 

De part et d'autre, le mur est creusé de niches dans lesquelles ont été sculptées des statues.
 
 
L'intérieur frappe par son unité, sa sobriété, sa clarté, ses remarquables dimensions avec une longueur totale de 138 mètres et une hauteur sous voûte de 38 mètres.
L'impression de hauteur, d'élancement, est accentuée par les dimensions de la nef, étroite par rapport à sa longueur, par le tracé des doubleaux formant des arcs très aigus.
 
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La nef s'élève sur trois étages.
 
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Vitraux de la Rose
 
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Fenêtres hautes du chœur et vitraux du XIIIème siècle
 
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Chapelle d’Axe avec vitraux de Marc Chagall (1974) réalisés avec la collaboration de Charles Marcq
 
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Petits documentaires sur les vitraux
 
 
Quelques explications sur Chagall
 
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 Chapelle de la Vierge - la statue de l’Immaculée Conception est due à François Ladatte 1742.
 
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A son sommet, deux angelots
 
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Autel du Cardinal (Charles de Lorraine), 80eme archevêque (1538-1574), qui a sacré Henri II, François II (Marie-Stuart) et Charles IX. Au centre, la statue de Jeanne d’Arc.
 
 
 
Maître-autel réalisé après 1918 d’après l’original du XVIIIe siècle écrasé par la chute de la voûte. L’autel est au même emplacement depuis 401.
 
 DSC-1361-rec.jpg
 Chapelle du Rosaire - Retable de la mort et de la résurrection en marbre et pierre de Pierre Jacques 1541.
 
 
Chaire provenant de l’ancienne église St-Pierre-le-Vieil - œuvre du sculpteur rémois Blondel 1770-1780.
 
 DSC-1339-rec.jpg
Voici l'orgue de coeur qui sert à accompagner les chants.
Il existe aussi le grand orgue que je n'ai malheureusement pas photographié.
Ci-dessous quelques explications le concernant.
Grand orgue - buffet d’orgue gothique flamboyant construit en 1487 par Oudin Meystre, remanié au XVIIe siècle. Il est surmonté d'une statue du Christ ressuscité entouré de deux anges. L’orgue a été restauré en 1937-1938 par Gonzalès, il comprend 87 jeux et 6742 tuyaux.
 
Absidiole
 
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Arcades
 
Voûtes d’un bas-côté
 
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Arcades, voûtes et vitraux
 
 

Un petit tour du côté de chez SITELLE pour voir la photo du jour !

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