A Château-Thierry (02), Ced VERNAY interpelle le visiteur d’une manière particulière à l’expo « Peinture et Photographie » visible jusqu’au 31 janvier.
L’image pixélisée désoriente le spectateur. Faut-il s’en approcher ou s’en éloigner ? C’est d’ailleurs tout le dilemme entre le flou et la netteté que tout photographe essaie de maîtriser à sa
convenance.
Quelques renseignements sur cet artiste.
Toutefois, ce portrait ne s’en trouve pas trop altéré à mon goût. Le charme de l’imperfection.
Pas de haute définition pour ces trois personnages. Le pixel est un élément perturbateur. Tant pis pour la perfection !
Ce « Jesus after Carnaval » a reçu des confettis.
Par contre, il est vrai que de loin, ces six tableaux semblent des images presque naturelles.
Si l’on s’approche de l’un d’eux, cet autoportrait de l’artiste lui-même, démontre bien la technique soignée de l’ouvrage. Un travail d’orfèvre qui demande une infinie patience.
Le regard s'habitue. Un autre portrait.
Là, la main de l’artiste a recréé l’image. Au bout d’un instant, nos yeux font une certaine mise au point pour se rapprocher vers ce que l’on pense être l’original. Arrive-t-on à reprendre le dessus sur la machine ?
Prochain et dernier article sur cette expo : l’univers de Bastien Millan.