Je vous propose de découvrir le château d’Amboise et son parc en me suivant sur plusieurs articles.
Agréable découverte lors d’une escapade entre amis le 23 août 2015.
Amboise est la première expression architecturale de la Renaissance en Val de Loire. Tout d’abord, vue générale du logis royal, une fois arrivée sur l’esplanade après avoir gravi de nombreuses marches. En effet, le château est perché sur un éperon rocheux qui domine la Loire.
Première découverte : la chapelle Saint Hubert dédiée au patron des chasseurs, construite en 1492.
De style gothique, elle était destinée à l’usage privé des souverains. Cette chapelle voit en son sein la présence de la sépulture de Léonard de Vinci mort à Amboise le 2 mai 1519.
Au-dessus de la porte d’entrée, on peut admirer le superbe linteau sculpté à la fin du XVè siècle par les artistes flamands Pierre Mynart, Casin du Trec et Cornille de Neuf. Son décor représente la conversion de saint Hubert.
Située dans le logis royal, la grande salle du Conseil servait de salle de réunion. C’est là que le monarque recueillait l’avis de son Conseil avant de prendre toute décision. Les nombreuses fêtes données concrétisaient la volonté du souverain de voir les seigneurs rester à ses côtés, en compagnie de son épouse, plusieurs mois de l’année.
La salle de l’Echanson, celle dans laquelle l’échanson servait à boire, est une pièce très richement meublée.
On y admire plusieurs tapisseries d’Aubusson.
Quand nous y sommes allés, nous avons eu la chance d’admirer des collections de faïences grâce à une exposition qui était programmée du 17 avril au 16 novembre 2015. Sur cette photo, on voit au centre uns superbe aiguière François 1er, une réédition de faïence XIXè siècle, collection du Musée de la Faïencerie de Gien.
Au mur, la magnifique tapisserie intitulée « Le banquet de la reine Esther » issue de la Manufacture royale d’Aubusson, XVIIè siècle.
Autre tapisserie au-dessus d’un coffre en noyer avec une chaire à sa droite.
Au fond, un « dressoir » (appelé aussi crédence ou buffet),
Et sur le devant, une table à l’italienne du XVIè siècle richement décorée avec allonges.
La suite, dans le prochain article : la chambre d’Henri II et les appartements d’Orléans.