Continuons la visite du château d’Amboise
Nous voici dans la chambre Henri II avec un décor caractéristique de la Renaissance. Aux murs, tapisseries de Bruxelles et de Tournai. A gauche, coffre à bijoux pourvu d’un double fond.
Le lit ouvragé n’est pas celui d’origine mais il s’inscrit dans le style de l’époque.
Notons ses dimensions imposantes : 2,18 m x 1,82 m.
Cette pièce jouxtait un petit pavillon aujourd’hui disparu, qui avait été construit à l’initiative de l’épouse d’Henri II, Catherine de Médicis, dont la présence est évoquée dans la chambre par son portrait.
Maintenant pénétrons dans les appartements Orléans-Penthièvre.
Nous sommes dans la chambre d’Orléans.
A gauche, le portrait officiel de Louis-Philippe 1er (1773-1850)
Le mobilier de style « Premier Empire » comprend un lit bateau ou « Récamier », un secrétaire, un guéridon au piètement de quatre colonnes, une commode en bois plaqué d’acajou, un bonheur du jour.
Souvenirs de la famille d’Orléans :
Piano à queue Erard en placage de palissandre de Rio (XIXè siècle)
Harpe Erard (XIXè siècle)
Souvenirs de l’Emir Abd-el-Kader.
Peu de temps après avoir déposé les armes, suite à la capture du camp nomade , la Smala en 1843, l’émir, en tant que prisonnier, est assigné à résidence au château d’Amboise (novembre 1848) avec sa famille et sa suite composée d’environ quatre-vingts personnes. Il restera quatre ans au château.
A droite sur le devant de la cheminée, le portrait de l’Emir Abd-el-Kader (1808-1883) au fusain, d’après Ange Tissier, puis posée sur un chevalet, la photographie de l’Emir sur le pas d’une porte du château par Gustave Le Gray.
Tout-à-fait à droite, le portrait (pas en entier) du général Henri d’Orléans (1822-18887), duc d’Aumale d’après Léon Bonnat.
Nous voilà maintenant à l’extérieur. A droite la Tour des Minimes d’où l’on domine la Loire de quarante mètres.
Je ferai un article spécial sur la Loire vue du château.
La tour Heurtault dont la construction a débuté sous Charles VII, est un édifice de quarante mètres de haut et de près de vingt mètres de diamètre.
L’une de ses fonctions était défensive avec des embrasures de tir sur toute la hauteur.
De la Tour des Minimes, on aperçoit une partie des jardins et du parc du château.
Les regards sur ces jardins feront
la troisième partie de la visite du château d’Amboise
que je vous proposerai, la prochaine fois.