Après l’extérieur des hospices de Beaune ( voir ICI ),
Passons à l’intérieur de l’Hôtel-Dieu pour visiter
La salle « des pôvres ».
De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de toit en carène de bateau renversée, couverte d'ardoise de Trélazé.
Les murs en pierre de taille et la superbe charpente en chêne datent du milieu du XVè siècle. Les lits et la clôture de la chapelle ont été reconstitués par l’architecte Maurice Ouradou dans la seconde moitié du XIXè siècle.
La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs sud et nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas.
Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit. Derrière chaque lit, un coffre permettait de ranger les vêtements des malades. Un couloir comporte une banquette équipée de chaises d'aisance court le long du mur derrière les rideaux.
Consacrée le 31 décembre 1451 (veille de l’arrivée des malades), la chapelle fait partie intégrante de la salle des « pôvres » et était décorée, à l'origine, du polyptyque du Jugement dernier, du peintre flamand Rogier van der Weyden. Guigone de Salins y repose. Un jubé en bois sépare, depuis la restauration des bâtiments, chapelle et salle des malades. Le maître-autel est en marbre.
Les verrières reconstituées portent les clés et la tour, armes respectives des familles Rolin et Salins.
Dans le prochain article,
on visitera les différentes salles
qui se succèdent à l'intérieur de l'édifice:
salle Sainte Anne, salle Saint Hugues, salle Saint Nicolas.