Parmi notre groupe de sept femmes, cinq avaient décidé de rendre visite à une Sangoma,
sorte de devin guérisseur.
Nous devions chacune nous présenter avant l'entretien et exprimer notre demande: personnelle, familiale, sociale, ... , dirigée vers l'avenir.
Une grande émotion m'a envahie quand ce fut mon tour avec du mal à retenir mes larmes.
Ce voyage, le rêve de ma vie, me tenait tellement à coeur. Alors, mes remerciements pour ces bons moments passés au coeur du peuple zoulou et des animaux sauvages dans leur environnement, se sont transformés en désir de refaire, un jour, un aussi beau voyage. Ce que la Sangoma a confirmé en me disant que j'étais "une belle personne". Bon, elle n'allait pas dire le contraire !!
Enfin, des moments intenses !
Renseignements pris sur le Net:
Sangoma est le nom donné aux tradipraticiens, hommes ou femmes, d'Afrique australe, particulièrement en Afrique du Sud. Ils tiennent différents rôles sociaux et politiques dans les communautés, tels que ceux de devins, de guérisseurs des maux physiques, psychiques et spirituels ; ils dirigent les rituels de naissance et de décès, aident à retrouver le bétail perdu, protègent les guerriers, pratiquent le désenvoûtement… Ils perpétuent aussi l'histoire, la cosmologie et les mythes liés à leurs traditions. Il y a deux principaux types de guérisseurs traditionnels parmi les Nguni, les Sotho-Tswana et les Tsonga : les devins, sangoma, et les herboristes, inyanga. Ces guérisseurs sont très respectés dans les sociétés où la maladie est considérée comme causée par la sorcellerie, le contact avec des objets ou des circonstances impures ou par le fait d'avoir négligé ses ancêtres. On estime leur nombre à 200 000 en Afrique du Sud, à comparer aux 25 000 médecins formés à l'occidental. Les guérisseurs sont consultés par environ 60 % de la population sud-africaine, en général en même temps que les médecins à l'occidentale.
BON LUNDI !