HIER,
Amis blogueurs, vous m’avez comblée et je vous dois ce grand remerciement global.
Tous vos petits mots gentils à l’occasion de mon anniversaire m’ont très touchés! Ces sympathiques douceurs virtuelles que j’ai reçues ont agrémenté ma journée d’une bien jolie manière. Encore merci à tous !
Alrisha
La salamandre
Autrefois, on pensait que les salamandres étaient incombustibles et vivaient dans le feu.
Moi, je trouve cet animal très joli et tout le monde sait qu’elle est l’emblème de François 1er.
Dans la forêt de Retz, autour du château François 1er de Villers-Cotterêts (02), le circuit de 9km dit « de la Salamandre », en suivant les pancartes à son nom, nous fait passer notamment près de l’étang de Malva.
Cet animal, je l’ai photographié lors de notre dernière expo et je vous en livre quelques caractéristiques.
Mi -poisson, mi-reptile où l’eau est son domaine de prédilection, cet amphibien vit toujours en sa proximité. D’une longueur de 20cm environ, il peut vivre jusqu’à 25 ans. Entre autres, le hérisson, la couleuvre à collier sont ses prédateurs.
Comment la reconnaître
De couleur noire tachetée de jaune. la salamandre porte des dessins sur son dos. Ils sont en quelque sorte sa carte d'identité : en effet chaque salamandre possède un dessin différent, celui-ci ne variant pas dans le temps.
Sa morphologie
Sa peau fine, est constituée de plusieurs couches. La couche superficielle tombe environ tous les mois (c'est une mue), elle commence à se détacher près de la bouche, et glisse ensuite le long du corps.
Sa peau très vascularisée contient de nombreuses glandes, dont certaines lui permettent de maintenir l'humidité corporelle qui lui est nécessaire. Une autre glande produit un venin laiteux irritant, qu'elle rejette lorsque un danger se présente.
Ses pattes au nombre de quatre sont pourvues de doigts (4 sur les mains

et 5 sur les pieds). 
Là, on a du mal à voir le cinquième doigt.
A l'âge adulte, elle a des poumons, et son odorat est très développé, lui permet de dénicher une proie hors de son champ de vision, située à quelques mètres d'elle.
Sa reproduction
Vers la fin de l'été ou au début du printemps, le mâle va venir à la rencontre de la femelle et se placer sous elle (elle se retrouve sur son dos) il n'y a pas de pénétration, juste un frottement. Le mâle, va émettre des spermatozoïdes regroupés en spermatophore que la femelle va absorber avec son cloaque. L'accouplement dure entre 15 et 30 minutes et la fécondation est interne.
La naissance a lieu parfois en octobre (gestation de plusieurs mois), mais plus fréquemment après l'hibernation en mars. La femelle libère dans l'eau, par son cloaque, des larves bien développées (entre 10 et 35, parfois beaucoup plus) de 3 cm de long. Les larves naissent dans un milieu aquatique où l'eau est peu profonde. Elles ressemblent à des petits tritons avec 4 membres, et possèdent au départ de leur vie une respiration branchiale, ainsi qu'une nageoire caudale.
La salamandre qui possède des poumons après sa transformation, ne peut aller dans l'eau qu'à une seule condition : il faut qu'elle ait pied, pour ne pas se noyer !
Petit à petit la métamorphose va se faire, les pattes et les poumons vont se développer, et les larves vont se préparer pour sortir de l'eau et avoir une vie terrestre. La métamorphose dure de 2 à 6 mois, selon les régions et parfois plus en montagne. Une fois sortie de l'eau, notre salamandre n'y retournera que pour donner naissance à ses petits.
Moeurs
Elle aime surtout sortir la nuit, et après les pluies orageuses. Elle passe la majeure partie de sa journée cachée dans des endroits frais et humides, (sous une vielle souche d'arbre, pierre, caverne, etc...).
Elle y passe aussi l'hiver d'octobre à mars, où elle hiberne.
On peut la rencontrer quelquefois le jour, lorsque pour mettre au monde ses petits, elle cherche un point d'eau.
Là, on voit au plus près les détails de sa peau.
Son présent
Bien que protégée, elle est comme beaucoup d'animaux, en voie de disparition, le déboisement, la pollution des eaux, sont en partie responsables, mais les voitures ont aussi leur part de responsabilité.
Dans notre région, des initiatives ont été prises. Las de retrouver les salamandres, grenouilles et autres amphibiens écrasés sur les routes, des associations proches de Villers-Cotterêts, portées par l'O.N.F et soutenues par le Conseil Général ont aménagé es « crapauducs », sortes de barrages munis de seaux. Entre Fleury (02) et Corcy (02), sur 1,3 km, au niveau de l’étang de la Ramée, lorsque les amphibiens veulent traverser, ils longent la paroi, tombent dans un des seaux, et se trouvent piégés. Le matin il suffit de récupérer le seau avec tous ses occupants, et de traverser la route pour les y déposer de l'autre coté.
D’ailleurs, l’ONF recherche des bénévoles. Contact : François FOURNY au 03 23 96 01 95
Mon second blog "ANGLE DE VUE"
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