Mon « cher jardinier » n'est autre que mon mari. Je pense que vous vous en doutiez. Ceux qui connaissent mon blog depuis son origine ont déjà vu quelques photos de notre terrain et de notre jardin
ainsi que des récoltes effectuées (tomates, concombres, pommes de terre, carottes, céleris, betteraves rouges, poireaux, oignons, échalote, persil, ...).
S'occuper de la taille des haies (hêtres), des arbustes (forsythias, thuyas), des arbres fruitiers
(pommiers, pruniers, groseilliers, cassissiers, groseilles à maquereau),
c'est son domaine et, bien sûr celui de la tonte de la pelouse.
Tout est soigné à l'image d'un jardin à la française où l'ordre prime sur le désordre et le réfléchi sur le spontané. Les arbres sont alignés, surtout dans un souci de facilité lors de la tonte.
Dans le potager, c'est la même philosophie. La culture prime sur la nature sauvage et chaque plantation ou semis est tiré au cordeau. La moindre mauvaise herbe est enlevée à la pointe du couteau dans les endroits délicats ou binée systématiquement si elle prend trop d'importance.
Cela n'empêche pas Daniel d'aimer fortement la nature et surtout les fleurs. Car, contrairement à beaucoup de femmes, c'est aussi lui qui gère ce domaine : en jardinière comme la fleur de tabac d'ornement
et le pétunias
et les plantes d'appartement.
Et moi alors, dans tout ça ? ATTENTION : moi, je n'y connais pas grand-chose ! Je pourrais m'y mettre, mais, j'aurais toujours mon mari « sur le dos » car, comme je le connais, rien ne serait « parfait » comme il l'entend. Alors, finalement, ça m'arrange ; ça me laisse du temps pour autre chose.
Quelle veinarde ! N'est-ce pas mes amies blogueuses !!!!
Mais, moi, je photographie toutes ses belles réalisations et n'hésite pas à le complimenter lorsqu'il ramène tant de beaux légumes. De quoi faire de bons petits plats et de la bonne soupe pendant l'hiver.
"Le bonheur n'est pas une plante sauvage, qui vient spontanément, comme les mauvaises herbes des jardins: c'est un fruit délicieux, qu'on ne rend tel, qu'à force de culture."
Nicolas Restif : dit Restif de la Bretonne
Les Parisiennes (1787)
