A voir ou à revoir pour certains !
En cette fin d’après-midi du 3 avril 2010, j’avais décidé d’aller suivre la visite du château de Fère-en-Tardenois proposée par l’Office de Tourisme. C’est environ à une quarantaine de km de chez moi. Le temps était assez couvert et nous avons même essuyé quelques gouttes de pluie à notre arrivée au rendez-vous sur le parking. Mais, fort heureusement, le ciel s’est petit à petit dégagé comme « c’est souvent le cas en Picardie » nous a gentiment fait remarquer Claire, notre guide de l'Office de Tourisme de Fère. De plus, c’est connu, « Claire écarte les nuages et la pluie pour un ciel clair ».
Nous voilà en pleine forêt ! Robert de France, comte de Dreux, frère de Louis VII, devient acquéreur du domaine de Fère-en-Tardenois dans la seconde moitié du XII è siècle. Par sa lignée, il appartint à la première maison Valois-Orléans, Valois-Angoulême. Dès le début du XIIIè siècle, les comtes de Dreux font construire un château fort avec sept tours médiévales avec chambres de tir circulaires et voûtées.
En1528, La mère de François 1er l'offrit au connétable Anne de Montmorency pour son mariage. Celui-ci le fit transformer. Logis, galeries, cuisine, façades ordonnancées de pilastres vont voir le jour.
Des chambres d’agrément de plan carré plus commodes pour le mobilier prennent place dans les anciennes tours.
Il fit construire en particulier, entre 1555 et 1560, son grand pont couvert, attribué à l'architecte Jean Bullant.
Ce pont galerie comportait deux étages : le premier servait de passage tandis que l'étage supérieur était une salle consacrée au jeu et à la vie mondaine.
Sur les archères apparaissent des fenêtres. L’une des tours deviendra chapelle.
Vers l’entrée, se dresse une travée de fenêtres à meneaux
superposée au-dessus d’une porte rhabillée à l’antique entre 2 colonnes corinthiennes et millésimée 1539.
Le célèbre pont monumental franchissant l’énorme fossé ou douves aujourd’hui à sec, vint en remplacement d’un autre, ce qui donnait à ce château la belle envergure des châteaux renaissance.
Le rez-de-chaussée n’était ouvert qu’aux piétons. Les chevaux et les équipages restaient dans la vaste basse-cour. Toutefois, cette galerie n’avait pas d’accès direct avec les salles et les chambres.
Il y avait deux escaliers, soit pour entrer soit pour sortir du château.
Une large porte entourée de deux tourelles ouvre sur la cour.
Nous poursuivrons demain plus avant dans notre visite.
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