En ce mercredi 25 avril pour notre quatrième sortie-nature dans le cadre du Festival de l’Oiseau 2012, RDV était donné à 10h dans le café-épicerie du Relais des étangs à Mareuil-Caubert, près d’Abbeville (80). Comme je vous l’ai déjà dit depuis mes articles précédents, le temps était maussade depuis deux jours, mais, là, c’était la bruine sans discontinuer qui tombait. Une fine pluie qui transperçait et obligeait à protéger nos APN sous nos cirés. Quatre barques pour tout le groupe à raison de 4 personnes sur chacune nous attendaient au fond de la cour. Nous montons dans ces sortes de petits bateaux en fer à fond plat et peints en vert. Chaque barque est conduite par un rameur. Le nôtre fut Jean-Claude Legris dit « Armand » en corrélation avec Armand-Henri Flash, le célèbre chroniqueur hippique de RTL dont Jean-Claude aimait prendre la voix pour faire rigoler les gens. Un couple de Belges prend place à l’avant. Je préfère rester à l’arrière pour les photos. Mais quelle difficulté pour monter dans la barque et garder en même temps son équilibre !
Nous voilà partis pour deux heures de balade à travers les marais à la découverte de la flore et de la faune de ces milieux. J’essaie de braver les gouttes de pluie et de sortir l’un de mes deux APN de mon imper quand le paysage se fait joli.
Nous passerons sous plusieurs ponts ou passerelles.
On voit ici Jean-Claude Legris pousser le palot, une longue rame plate qu’il passe de bâbord à tribord pour garder sa ligne de conduite.
Malgré le temps tout gris, le paysage à fleur d’eau est joli.
A un moment donné, on nous montre des moules d’étangs qui émergent à la surface. On se les passe de main en main. Voyez comme elles sont grosses !
Voici l’une des barques qui nous précède. On remarque quelques gouttes de pluie sur l’objectif. J’étais obligée de l’essuyer constamment.
Là, je me suis penchée sur le côté pour avoir ce grand plan d’eau sans les passagers de la barque devant le viseur.
Là, contrairement aux hortillonnages d’Amiens, ce ne sont pas des cabanes de maraîchers, car pas de jardins sur les bords, mais des cabanes de chasse.
Une rangée de saules tétards.
Les quatre barques s’apprêtent à passer sous un pont.
Parfois, le rameur a fort à faire pour éviter les branches qui dépassent. Regardez comme la bruine n’arrête pas de tomber ! Nous sommes trempés et avons aussi froid.
Une vue en plan large,
avant de descendre des barques.
Demain, zoom sur nos découvertes au niveau de la flore locale.