Cette chambre doit son nom aux neuf Muses qui habitent l’admirable plafond imaginé par Charles Le Brun. Fleurs, fruits déesses, reflètent sensualité et joie de vivre. Le nom des Muses : Clio, muse de l’Histoire, Erato, muse de la poésie lyrique , Polymnie, muse de l’égérie, Thalie, muse de la comédie, Melpomène, muse de la tragédie, Calliope ; muse de la poésie épique, Uranie, muse de l’astronomie, Terpsichore, muse de la danse, Euterpe, muse de la musique.
Le tout est éclairé par plusieurs fenêtres.
Au fond de l’alcôve surélevée par une marche, des tapisseries. Dans la pièce, elles sont au nombre de cinq racontant « L’Histoire d’Aminte et Sylvie » et ont été tissées au faubourg Saint Marcel à Paris, vers 1635.
De chaque côté des chaises, une paire de commodes dites « Mazarines » par Boulle. Sur ces commodes, deux éperviers en grès de Chine du XVIIè siècle avec monture en bronze doré du XVIIIè siècle.
Voici un autre meuble de style Boulle. Il supporte un marbre de Neptune, d’après Michel Anguier (1614-1686), l’un des sculpteurs favoris de Nicolas Fouquet.
Zoom sur la tapisserie juste au-dessus.
Regard sur la cheminée.
Puis sur les lustres et une partie du magnifique plafond.
Demain, le cabinet des jeux