Toujours au château de Vaux le Vicomte, nous voilà à l’étage dans l’antichambre du surintendant Fouquet. On peut admirer un très beau cabinet d’ébène, attribué à l’atelier de Jean Macé (1602-1672),
Ainsi qu’une grande armoire d’époque Louis XIV, en bois naturel et sculpté, contenant les archives seigneuriales du surintendant Fouquet.
Plus avant on est dans son cabinet de travail de forme carrée. On y voit un bureau « Mazarin » en marqueterie et dans le fond, une console sculptée.
Au-dessus de la cheminée, Marie-Madeleine de Castille, deuxième épouse de Nicolas Fouquet, est représentée sous les traits de « La Beauté coupant les ailes de l’amour pour qu’il ne s’envole pas », allégorie de la fidélité conjugale. C’est une réplique de l’œuvre de Le Brun réalisée par son atelier.
Dans un angle, un éphèbe en bronze, l’Orant (ou l’homme en prière), est la réplique d’un antique parmi les préférés de Nicolas Fouquet.
Demain, on entrera dans la chambre du surintendant Fouquet.