Petit arrêt dans ce qui est appelé « La chambre du Sphinx ». On passe sous un porche de pierres pour arriver dans un endroit assez mystérieux. Il faut dire que cette femme de pierre mi-animale mi-humaine que l’on découvre est assez énigmatique. Avec ses longs cheveux bouclés sur un buste à forte poitrine, ses pattes griffues de lion, ses ailes d’oiseau, cette sphinge, sculptée par Bernard Decottignies, semble être la gardienne des lieux pour l’éternité.
Bien vite, on quitte cette anti chambre pour le Jardin toscan et là, c’est le raffinement du jardin méditerranéen. Exposé au plein soleil et « composé dans la simplicité, il repose sur la trilogie cyprès, buis et jaune-ocre des allées que l’on retrouve souvent en Italie ». Un style classique avec des figures géométriques.
« Mais au fil du temps, il s’est enrichi d’une palette bleue et blanche avec au printemps, les iris, les lis blancs, les seringats et romneya ; en été, les gauras et une grande collection d’agapanthes bleu ciel, bleu foncé et blanches ; puis, en automne, les sauges géantes d’Amérique du Sud. »
Je vous laisse admirer.
Demain, la beauté des patios.