14 mars 2016
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Dernier des cinq articles sur la cathédrale de Laon (02).
Tout en haut de la cathédrale de Laon, il faisait un vent glacial en cet après-midi du 14 février dernier. Avec le groupe, nous n'avions pas beaucoup de place pour bouger.
J'ai toutefois réussi à prendre des photos des paysages environnants sur la ville basse. Je rappelle que Laon est bâti sur un promontoire.
Vue au pied de la cathédrale.
Zoom sur l'église Saint Martin.
Je me suis avancée pour prendre entre deux tours.
Regard vers le Sud-Ouest.
A l'Ouest, la ligne de chemin de fer occupe une grande partie de la ville basse.
Comme je n'ai pas le vertige, ce qui n'était pas le cas de l'une d'entre nous, j'ai réussi à m'avancer au plus près des barrières de protection pour essayer d'avoir accès aux détails de l'architecture du haut de cette cathédrale.
La tête d'un boeuf, au loin.
Une idée de la hauteur où l'on se trouve.
La flèche avec les cloches.
L'un des boeufs de la cathédrale de Laon nous salue.
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12 mars 2016
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Par un escalier étroit et en colimaçon, nous sommes montés au 1er étage de la cathédrale de LAON (02).
Ainsi, on laisse la possibilité au groupe monté tout en haut de la tour de nous rejoindre plus tard car, on ne peut pas se croiser dans les escaliers.
Couloir du 1er étage avec barrières de protection.
Même à ce niveau, les sculpteurs ont exercé leur talent.
Super ! A la hauteur d'un joli tableau !
Petite précision entendue de la bouche de notre guide:
Là, on a une vue sur l'étage au-dessus du nôtre.
A cet étage, que personne ne foule aux pieds, sauf pour des raisons de travaux nécessaires, on est obligé de longer la paroie avec le dos car la largeur au sol est à peine plus grande que 50cm. On est au-dessus du vide.
Extrême étroitesse du second étage que l'on voit au-dessus du nôtre.
Il existe au sol, à notre niveau, des gargouilles imposantes, sans doute en rénovation.
De quoi faire peur, en effet !
Un lévrier: mais qu'a-t-il entre ses pattes ? Chacun de nous se pose la question.
On a la chance, à cet étage, d'être à la hauteur des vitraux.
Superbe rosace !
Ces vitraux représentent Les arts libéraux et la Médecine.
Vitraux modernes de Jacques le Chevallier.
Sur une grande partie de ce couloir du 1er étage que nous empruntons,
des pierres tombales sont alignées.
Voilà, le groupe parti en haut de la tour est redescendu et nous pouvons grimper
en haut de la tour tout en haut de la cathédrale.
Ce sera très lentement car l'escalier est encore plus étroit que le précédent.
On doit rentrer et protéger nos appareils-photos.
Pour certains d'entre nous, la montée est difficile et même la peur du vide et le vertige se fait entendre.
La prochaine fois, vous me suivrez tout en haut pour des vues sur
les sculptures extérieures proches de nous ainsi que sur les paysages environnants.
Comme je n'ai pas le vertige, j'en ai bien profité.
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10 mars 2016
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Poursuivons la visite de l’intérieur de la cathédrale de Laon (02).
Un total de 27 chapelles latérales, construites entre les contreforts, s'ouvre sur les collatéraux de la nef et du chœur.
La chapelle st-Nicaise est l'écrin qui présente le trésor de la cathédrale. Le trésor est constitué de nombreux reliquaires, de ciboires, de calices, de bannières de procession et de chasubles. Certain de ces objets sont classés dans la base Palissy.
Paires d’anges reliquaires. Sainte véronique et la Sainte Croix.
Bronze et laiton doré sur socle en marbre griotte.
Maison Edmond Lesage, orfèvre à Paris en 1890.
Au centre, reliquaire de l’icône de la Sainte Face.
Laiton doré, cuivre jaune et rose, bronze à trois patines, faux filigranes, bronze ciselé.
Très riche décor d’émaillage polychrome champlevé et dispersion de cabochons de grenats.
Thomas-Joseph ARMAND-CALLIAT (1822-1901), Lyon 1885.
Reliquaires en forme de temples.
Attardons-nous sur les vitraux.
Vitrail représentant la vie du Christ.
La prochaine fois, nous montons en haut d’une tour de la cathédrale avec un premier palier puis des vues sur la campagne et toute la ville de Laon au pied des remparts.
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4 mars 2016
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Continuons la visite de la cathédrale de Laon (02) et entrons dans la nef.
Celle-ci comporte 11 travées couvertes par des voûtes sexpartites (sauf dans la première travée) hautes de 26 mètres. L'élévation est à quatre niveaux : grandes arcades, tribunes, triforium et fenêtres hautes.
Au premier niveau, les grandes arcades reposent sur des piles alternées, c'est-à-dire en alternance piles fortes-piles faibles. Les piles faibles sont rondes, avec des chapiteaux octogonaux qui reçoivent chacun trois ogives provenant de la voûte de la nef. Les piles fortes sont également rondes, mais plus puissantes. Elles supportent cinq ogives sur des chapiteaux carrés.
Des grandes orgues de tribune sur un plan de Pierre Pujet ont été édifiées entre 1698 et 1700.
La nef est bordée de deux collatéraux, l'un au nord, l'autre au sud du vaisseau central. Ils sont eux aussi voûtés d'ogives, mais ici la voûte est quadripartite.
Située sur le côté nord de la nef, la chaire a une forme de tribune polygonale portée en encorbellement sur une paroi de bois plein, derrière laquelle est dissimulé l'escalier qui y donne accès. Le dossier, flanqué de deux consoles, supporte un abat-voix en forme de dôme à cinq pans ajourés. Elle est l'œuvre de Michel Ducastel.
Bas-côtés droit et rosace du choeur.
Lors de la construction de la cathédrale, Laon était avec ses 15 000 habitants l'une des plus grandes villes du royaume de France. Le transept construit de 1170 à 1185 frappe par l'ampleur de son architecture : profond de 54 mètres, large de 22 mètres, entouré de larges bas-côtés, il apparaît comme une deuxième église à l'intérieur de l'édifice.
À la croisée du transept s'élève la tour-lanterne. La croisée s'élève de ce fait à plus de 30 mètres (48 mètres à l'extérieur).
Au départ, lors de la construction de la cathédrale, le chœur peu profond ne comportait que trois travées. Il fut vite considéré comme bien trop petit, et on décida de l'allonger en le portant à 10 travées. En conséquence, le transept coupe la cathédrale presque en son centre.
Le choeur est protégé par une importante grille de chœur datant de la première moitié du XVIIIe siècle et qui proviendrait de l'ancien couvent des Célestins de Villeneuve-Saint-Germain. Elle est en fer forgé, doré et peint et fut transportée en 1806 et posée en 1807 par la fabrique de la cathédrale de Laon, elle fut restaurée en 1887 à Paris par les soins de la maison Everaert qui en même temps la rallongea d'un panneau à chaque extrémité. C'est à cette occasion que fut mis en place le médaillon surmontant la porte centrale qui est une sculpture de Geoffroy Dechaume.
Le chœur est précédé par un autel de milieu, du XVIIIe siècle qui proviendrait de l'abbaye st-Martin, il est décoré de médaillons de saints et de figures animales.
Toutes les informations de cette page sont de source Wikipedia.
Regard sue la maître-autel et les vitraux.
La prochaine fois, on s'attardera sur quelques détails de l'intérieur.
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2 mars 2016
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La cathédrale Notre-Dame de Laon se dresse majestueusement sur l'« acropole » de Laon, la ville haute, surplombant la plaine de 100 mètres. C’est une cathédrale de style gothique primitif. La construction de l'édifice actuel fut initiée par l'évêque Gautier (Gauthier) de Mortagne. Elle débuta en 1155 et continua jusqu'en 1235. Elle possède cinq tours et trois grandes façades.
Je l’ai visitée le dimanche 14 février, profitant du concours régional de la Fédération photographique de France de Picardie organisé à la MAL (Maison des Arts et Loisirs) tout à côté. Une montée en haut de l’édifice était programmée en milieu d’après-midi.
Toutefois, ce fut une approche rapide de la façade Ouest avant de pénétrer
dans le monument.
Donc, quelques clichés pris d’assez près sans avoir trop de recul.
La façade en contre-plongée.
Tout en haut de la porte d'entrée, des anges montrent leur silhouette.
Vue sur le portail central.
Zoom sur les sculptures que l'on peut y voir.
Les sculptures sous la rosace.
Au-dessus du portail droit.
Au-dessus du portail gauche.
Cette gargouille représente un rhinocéros.
Sur celle-ci figure un hippopotame.
Des statues de bœufs grandeur nature ornent les tours de la façade occidentale. Elles font référence à une légende, selon laquelle le bœuf chargé de monter au sommet de l'« acropole » de Laon les matériaux nécessaires à la construction de la cathédrale, épuisé de cette montée, aurait été remplacé par un bœuf miraculeusement apparu.
On voit bien la tête d'un boeuf, de chaque côté: la seule cathédrale de France à avoir ce genre de sculpture.
La prochaine fois, nous nous attarderons sur l'intérieur de l'édifice.
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17 février 2016
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Dernier et quatrième volet sur l’intérieur du château de Pierrefonds.
La salle des gardes est aussi appelée salle des mercenaires. D’après Viollet-le-Duc, elle était destinée à abriter les soldats que l’on surveillait depuis la galerie du demi-étage. Des éléments lapidaires du château du XV ème siècle sont présentés.
Vestiges de l’ancien château lors des fouilles archéologiques de 1858.
Cheminée à deux âtres avec blason des Orléans.
Statue de la vierge de l’Annonciation.
Descendons dans les sous-sols du château où quatre-vingt-dix-sept moulages de sculptures funéraires de célébrités de l’histoire de France sont entreposés.
Mystérieuse salle où règne une atmosphère troublante. C’est dans la semi-obscurité que l’on avance.
En 2006, Isabelle de Gourcuff, la conservatrice du château, a alors l'idée de mettre en valeur ces merveilles endormies.
Là, quelques sculptures de célébrités debout.
Le seigneur de Neufchâtel fait partie du « Bal des gisants ».
Au premier plan, le roi Henri II par Germain Pilon (basilique de Saint Denis). Sur le côté droit, un des orants, personnages agenouillés, en train de prier.
Ici Guillaume du Bellay, seigneur de Langey, Vice Roi de Piémont.
Quelques explications au bas des escaliers.
Après être remonté, dans une autre salle proche de la sortie, on découvre la maquette du château.
« La maquette en pierre du château a été réalisée pour l’Exposition universelle de 1878 par Lucjan Wyganowski (1809-1884), inspecteur des travaux et collaborateur de Viollet-le-Duc dès 1857. Lors de sa présentation à l'exposition universelle, elle a été découpée en 85 morceaux et rangées dans 28 caisses. » (source wikipédia)
Le château a la forme d’un vaste quadrilatère. Autour de la haute tour crénélée s’échelonnent 8 tours qui portent chacune les noms des Preux : Artus, Alexandre, Godefroi de Bouillon, Josué, Hector, Judas-Macchabée, Charlemagne et Jules César.
J’espère que vous avez apprécié ces quatre articles sur l’intérieur du château de Pierrefonds dans l’Oise.
J’ai préféré le décrire ainsi pour ne pas donner trop d’explications en une seule fois. Le nombre de photos à regarder aurait aussi participé à se lasser d’un trop long
compte-rendu.
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15 février 2016
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Troisième chapitre sur l’intérieur du château de Pierrefonds.
La magnifique salle des Preuses, ancienne salle de justice, incarne le faste lié aux fêtes du Second empire. Des dimensions imposantes : 52 mètres de long sur 9,50 de large, presque 560 mètres carrés d’un seul tenant.
Tout d’abord, les banquettes circulaires dessinées par Viollet-le-Duc.
Elles constituent l’unique mobilier après le déménagement de la collection d’armures médiévales de Napoléon III.
Cette salle était prévue pour accueillir réceptions, banquets et bals.
On peut remarquer la qualité des housses des coussins.
Un regard sur l’une des cheminées : celle qui débute l’entrée de la salle.
Vingt-deux fenêtres sur cour. Autrefois, autant de lampes à huile Carcel à rayonnement perfectionné.
Au bout de la salle, sous l’orchestre, deux anges combattants survolent les portes donnant vers la salle de casernement.
Ici, on voit Charlemagne escorté sur sa droite
puis sur sa gauche de ses paladins : le comte Roland, le sage Olivier, l’évêque Turpin et Guillaume d’Orange.
Regard vers le plafond : 12 mètres de hauteur, lambrissé en carène de bateau.
La voûte est soutenue « en douce » par une ossature de métal recouverte de briques, de plâtre et arbore des motifs végétaux polychromes.
Au-dessus, on voit une tribune de trente places pour l’orchestre des réjouissances organisées aux Preuses.
Dans le milieu de cette salle on remarque une expo d’armes ou armures qui se tenaient sur place à l’automne 2015.
A l’extrémité de la salle, on aperçoit une cheminée à double foyer.
Les 9 Preuses sont au-dessus de cette cheminée à double foyer.
Voici les statues des dames de compagnie de l’impératrice Eugénie qui sont figurées sous les traits des Preuses. Elles portent des noms mythologiques ou mythiques ou d’héroïnes.
De gauche à droite : Thamaris est en réalité la maréchale Canrobert, Cinopé ou Déijemme, la princesse Murat, Lampetto ou Lampédo, la duchesse de Malakoff , souveraine, Hippolyte, sœur de la reine la baronne de Pierres, eu centre : Séminaris, reine de Babylone et d’Assyrie n’est autre que l’impératrice Eugénie, Penthésilée, la duchesse de Cadore, Teuca ou Taucqua la duchesse de Bassano, Déiphyle ou Déisille, la comtesse de La Poèze. Une exception : à l’extrême droite, non couronnée et déguisée en Ménélippe, Mme Carette, secrétaire mais aussi confidente de l’impératrice, d’où sa promotion.
Dernier regard sur ces Preuses pour aujourd’hui.
La prochaine fois sera le quatrième et dernier article sur l’intérieur du château de Pierrefonds. On s’attardera sur la salle des gardes, la salle des gisants et la maquette du château.
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13 février 2016
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Suite de la visite intérieure du château de Pierrefonds.
Nous sommes dans la chambre que Napoléon III n’a jamais honoré de son sommeil. Viollet-le-Duc a proposé plusieurs hypothèses de décor. Les murs sont carrément chargés.
On voit l’aigle de profil avec son aile rabattue.
A droite de la cheminée démarre la fresque sommitale.
Elle fait le tour de la chambre
Et raconte les fonctions essentielles d’un seigneur du XIV ème siècle.
Le manteau de la cheminée est un dessin à la gouache et à la plume d’Eugène Viollet-le-Duc 1866.
Au-dessus de la cheminée, l’Histoire raconte les manières de chasser à travers les siècles précédents : chasse à l’arbalète, au faucon, à courre.
La prochaine fois, nous nous attarderons dans la plus imposante des salles d’apparat : la salle des Preuses.
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11 février 2016
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Suivez-moi à l’intérieur du château de Pierrefonds.
Nous voici au premier étage dans le salon de réception. Le décor est très riche : parquet à chevrons, lambris, cheminée pour réchauffer l’atmosphère. La famille ducale vivait souvent près de l’âtre.
Nous sommes presque dans l’art nouveau avec la frise de pourtour, les solives, les corbeaux très ouvragés et les grandes poutres. Remarquons cette grande banquette-écran de cheminée à dossier ajouré basculant. Comme disait Rabelais : « Devant la cheminée, l’homme se gèle le cul et se grille les marrons. »
Là, le porc-épic est la star du décor.
Au total, six salles du château sont terminées et décorées : quatre des appartements impériaux plus deux salles d’apparat. Ces poutres sont tout-à-fait remarquables.
Nous arrivons maintenant dans le cabinet de travail ou garde-robe de Napoléon III. Un regard vers la cheminée.
Voilà la chambre de Napoléon III.
Qu’y a-t-il dans ce petit coin ? Habillé de lambris, c’est pour mieux dissimuler aux irrévérencieux l’anatomie de la famille.
En effet, dès le Moyen Âge, pour sa garnison comme pour la famille ducale, son entourage, sa cour, le château dispose de nombreux « sièges d’aisances».
Détail important, ces commodités impériales sont dotées d’une chasse d’eau intégrée masquée par le fronton du bâti.
On peut remarquer les solives et poutres fort ouvragées.
Nous continuerons, la prochaine fois toujours dans cette chambre Napoléon III tellement les décors sont somptueux.
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16 janvier 2016
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Le toit de notre église est surmonté d'une croix qui supporte un coq.
Un perchoir aimé des oiseaux à en croire ces instantanés
de fin novembre.
Le coq ne "bronche" pas même si l'on se pose sur sa queue.
Je pense que ces oiseaux sont des sansonnets.
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