Continuons notre visite au-delà des Gorges du Fier (voir ICI).

Après avoir emprunté un sentier, nous arrivons sur

La Mer des Rochers .

C’est un vaste « lapiaz », sorte de labyrinthe de blocs fissurés où le Fier coule très discrètement.

On y voit des chaos de blocs en tous sens.

Notamment, la Roche aux Fées, un énorme bloc qui fait appel à la Légende du petit Page.

« Selon la légende locale¹, le comte de Montrottier était inquiet à propos de la chasteté de sa femme, Diane. Il chargea donc un jeune homme, un petit page, de surveiller cette dernière. Le garçon, secrètement amoureux de la belle demoiselle, s'exécuta et se mit à épier ses moindres faits et gestes. Il surprit alors la belle Diane enlacée dans les bras du comte de Pontverre, le rival de l'époux.

Le petit page ne ressentit plus de l'amour mais de la haine à l'égard de la demoiselle. Pour se venger, il prévint le comte de Montrottier qui organisa une mise en scène afin de piéger le couple. Démasqué et pris de peur, le comte de Pontverre prit alors la fuite à Cheval. Le petit page, déterminé à le rattraper, s'accrocha fermement à la queue du destrier. Mais le cavalier le traina jusqu'en dessus du Fier et trancha la queue de son cheval. Le jeune homme chuta et disparut à l'endroit où se formèrent les gorges.

Depuis ce temps-là, les habitants de la vallée entendent parfois des gémissements lointains surgir des gorges. Certains disent qu'il s'agit des lamentations du petit page qui regrette son amour perdu. » (source Wikipedia)

Je vous laisse regarder quelques clichés qui donnent une idée de cet amoncellement de rochers.

Après ce dédale, la rivière le Fier reprend son cours et on l’aperçoit qui s’éloigne tranquillement.

Continuez de me suivre !

La prochaine fois, nous serons encore sur les routes de la Haute-Savoie.

Tout près de notre gîte à Gruffy, nous avons pu observer cette particularité dans la région.

"Le pont de l'Abîme est un pont suspendu dans le département de la Haute-Savoie, dans le sud-est de la France. D'une portée de 74,80 mètres, cet ouvrage d'art permet à la route départementale reliant directement les communes de Cusy et Gruffy (la RD 31) de franchir le Chéran à une hauteur (tirant d'air) de 96 mètres. Il permet surtout d'éviter un détour de près de 8 kilomètres par l'amont de la rivière. La circulation automobile ne peut s'y effectuer que de manière alternée en raison de sa largeur restreinte qui ne permet pas le passage des véhicules à gros gabarit.

(source wikipedia)

La rivière le Chéran passe en contre-bas.

Nous avons pu l'observer de très près lors d'une balade dans le fond de la vallée au bas du village de Gruffy où nous logions.

"Le Chéran est une rivière française des Préalpes du Nord, qui coule dans les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie.

Principal cours d'eau traversant le massif des Bauges, il est un affluent du Fier en rive gauche, donc un sous-affluent du Rhône."

(source wikipedia)

Après être descendus pendant un long moment par un petit chemin à pic et très rocailleux (il avait tombé des trombes d'eau la veille au soir), nous sommes arrivés à un endroit où se trouve encore le Moulin Janin au niveau des crûtes.

Quelques précisions sur cet endroit avec l'orpaillage.

"Le Chéran est renommé pour contenir des paillettes d'or. Il en charrie pour un demi-gramme par tonne d'alluvions d'un or arraché par le torrent aux glaciers, aux rochers et aux filons de quartz. Les filons aurifères contenus dans les roches cristallines des Bauges (ophiolites) sont apparus lors de l'orogenèse alpine quand les plaques eurasienne et africaine se sont chevauchées.

C'est un or très pur à 22-23 carats se présentant sous forme de grains ou de paillettes dont les plus belles ont la forme de petits carrés de deux millimètres de côté. Les zones les plus propices sont celles en amont d'Alby-sur-Chéran, celles du côté de Cusy ou du Moulin Janin.

L'or du Chéran est exploité depuis au moins le Moyen Âge. En 1867, un gardien de chèvres trouva une pépite de 43,50 grammes près du vieux pont d'Alby-sur-Chéran, un endroit dangereux. Au début du XX^e siècle, l'instituteur de Gruffy pratiquait l'orpaillage ce qui lui permettait de payer ses vacances."

(source wikipedia)

Cette région des Bauges est vraiment riche de découvertes.

La prochaine fois, suivez-moi, à nouveau !

Des sensations fortes dans les célèbres "GORGES DU FIER" !!!!

La statue de Vercingétorix à l’ouest du Mont-Auxois tout près de Alise Sainte-Reine (Alésia) en Côte d’Or (Bourgogne) domine le champ de la dernière bataille opposant les Gaulois aux Romains.

C’est l’emblème de ce site.

« Pour commémorer la fin et le succès des recherches entreprises à Alésia, Napoléon III commande au sculpteur Aimé Millet une statue colossale de Vercingétorix.

Haute de 6,60 mètres, cette œuvre en tôle de cuivre est érigée en 1865.

Son socle en pierre de 7 mètres de haut a été dessiné par l’architecte Viollet-le-Duc.

Le visage de Vercingétorix, inspiré par celui de Napoléon III jeune, et son attitude expriment la résignation après la défaite. La représentation est empreinte d’anachronismes. Le collier de perles est de pure fantaisie. La cuirasse, l’épée et les bandelettes qui enserrent les braies (pantalons) appartiennent à d’autres époques.

LES GAULOIS MOUSTACHUS AUX CHEVEUX LONGS :

Image diffusée aux XIXè et XXè siècles par l’imagerie populaire et les manuels scolaires.

Egalement casques à ailes ou à cornes.

Gaulois aimant la guerre et la chasse, vivant dans des huttes : autant d’idées reçues qui sont aujourd’hui démenties par les découvertes archéologiques et la relecture des textes antiques.

La prochaine fois, nous serons sur l’emplacement

des vestiges de la ville gallo-romaine

située dans le village d’Alise Sainte-Reine.

Nous sommes toujours en Bourgogne, et, cette fois-ci sur les traces des Gaulois et des Romains.

En effet, le site historique du Muséoparc Alésia, en Côte d’Or est un Centre d’Interprétation sur trois niveaux qui donne une vision grandiose de cette bataille.

Au 1^er étage, des espaces scénographiés nous plongent en 52 avant J.C. Jules César affronte Vercingétorix lors d’une ultime bataille.

Objets antiques, fac-similés, animations, films, maquettes, bornes interactives nous font découvrir l’histoire de manière ludique.

Voici tout d’abord, le Centre d’Interprétation comme il apparaît de l’extérieur. Il a été conçu par Bernard Tschumi, architecte du parc de la Villette à Paris et du musée de l’Acropole à Athènes. La forme cylindrique du bâtiment symbolise l’encerclement des Gaulois par les Romains. La façade en résille bois de mélèze évoque les fortifications romaines. C’est aussi un bon bouclier thermique qui limite la consommation énergétique.

Au sommet, la terrasse végétalisée plantée de chênes et de bouleaux offre une vue panoramique à 360° sur le Mont-Auxois et les collines environnantes où étaient localisés les camps des armées romaines.

Dans le hall d’entrée, outre la librairie-boutique, se trouvent également des salles pédagogiques, un auditorium, un restaurant,

....

La galerie du combat avec de grosses sculptures opposent les soldats Gaulois (en bleu) et les soldats Romains (en rouge).

De nombreux panneaux explicatifs jalonnent le parcours.

Sur cette carte de France, on situe Alésia. Les troupes de Jules César sévissent à Bourges, à Gergovie puis à Alésia.

Les armes, les vêtements, la logistique, la stratégie, …, ont des espaces bien spécifiques consacrés aux armées gauloises et romaines.

L’armée gauloise a des armes de fortune comme ces pointes de lances qui sont dans un fer d’épée retravaillé.

Sur les murs, de grandes frises figurent les armées en marche.

La prochaine fois, nous nous attarderons sur les reconstitutions de fortifications romaines extérieures, en grandeur nature.

Dimanche 16 octobre, découverte des Journées des Plantes de Chantilly.

Je n'y étais jamais allée.

Alors place aux images pour se donner une idée de ce grand RDV d'exposition-vente dédiée aux plantes et au jardin.

De nombreux pépiniéristes européens choisis par différents Comités de sélection étaient présents.

Au milieu des collectionneurs, des paysagistes ou autres associations horticoles, des objets, mobiliers, outils et accessoires de jardinage représentaient l'artisanat d'art  et le savoir-faire de ces professionnels.

Conférences, animations, ateliers, conseils autour des quatre mots-clés:

SOLIDARITE, PARTAGE, TRANSMISSION, ECHANGES.

Outre cette édition d'automne qui a lieu le troisième d'octobre,

il y a celle de printemps du troisième week-end de mai:

la prochaine se fera du 19 au 21 mai 2017.

Vraiment une manifestation très plaisante !

Au printemps, ce sera la féérie des fleurs !