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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 00:00

Sur les bords de la Dordogne, ce château fut certainement fondé au XIIè siècle. Vers 1214, le donjon et la courtine furent reconstruits. Au XIVè siècle, le système défensif est beaucoup plus renforcé. Abandonné à la Révolution, il servit même de carrière de pierre au XIXè siècle. Classé Monument Historique en 1966, plusieurs restaurations se succèdent et il accueille depuis 1985 "Le Musée de la guerre au Moyen Âge".

 

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 23:00

Nous arrivons maintenant dans la dernière partie de la visite et comme il n’y avait pas trop de monde en ce mois de mai, j’ai pu photographier en évitant les visiteurs. J’ai pris les clichés à l’instinct sans me fier au dépliant de visite et finalement, j’ai ciblé sur l’essentiel de cette cité imprenable cramponnée à la paroi. J’ai vraiment été impressionnée par le labeur déployé par ces grands bâtisseurs au cours des temps. Un cadre rare qui a encore gardé son aspect sauvage. D’ailleurs la falaise est protégée au niveau de sa faune et de sa flore tant son milieu naturel est fragile. Un lieu et une vallée classés par l’U.N.E.S.C.O comme faisant partie du patrimoine mondial de l’humanité.

 

Tout en avançant sur le circuit sécurisé, on peut, au passage, s’arrêter devant un cachot où un prisonnier est en train de purger sa peine.

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Puis, c’est la salle d’armes, pièce creusée dans la roche présentant les armes les plus caractéristiques de nos ancêtres troglodytes. Arc, arbalète, fronde, épée, pique, poignard…

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Des protections comme casque, cotte de maille et bouclier.

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Remarquable cuisine de l’an mil, époque à partir de laquelle la Roque connut une implantation humaine nombreuse et structurée. C’était une véritable ville fortifiée au sein de la falaise. Toutes sortes de céramiques pouvant contenir du vin, de l’eau, de l’huile mais aussi servant à cuire les potées et les bouillies qui constituaient la base de la cuisine médiévale. On remarque que certains récipients étaient aussi en bois. On voit là des répliques exactes de pièces archéologiques.

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Au centre de la pièce un foyer dont le tirage est assuré par un courant d’air passant entre les failles du plafond et le fond de la pièce. Des anneaux sont creusés dans la roche servant d’accrochoirs pour suspendre les victuailles.

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On remarque ici des placards et au premier plan un évier prolongé par une canalisation pour évacuer les eaux usées.

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Là, au fond, derrière les poteries grises, il y a une reconstitution d’une sépulture  de l’âge du bronze. On ne la distingue pas bien. N’ayant pas regardé sur le plan détaillé, je n’ai pas réalisé l’importance de l’endroit. La photo n’a été prise que sur un plan large et éloigné. Dommage !

« Le 3 juin 1913 au pied de la falaise M. Denis Peyrony fondateur du musée national de préhistoire aux Eyzies découvrait une double sépulture de l’âge du bronze. » Là, c’est une copie de l’inhumation datant d’environ 1000 ans avant notre ère. « Dans une fosse, au ras du rocher, sur un lit de cendres et avec des restes d’animaux en partie calcinés, avaient été déposés deux squelettes tête bêche, celui d’un adulte et d’un adolescent. »

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La visite se termine par l’abri sous roche peuplé d’hommes de Néandertal qui occupaient le site il y a 55 000 ans.

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Ce panneau fournit les caractéristiques de ce groupe humain.

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Gros plans sur ces chasseurs-cueilleurs qui furent la première occupation probable de cette falaise.

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Une visite faite le 11 mai, deuxième jour de notre escapade en Périgord Noir, qui m’aura beaucoup marquée. Mais ce n’était que le début et mes autres rencontres avec les grottes préhistoriques  en passant des peintures rupestres aux gravures et aux sculptures sur les roches des cavernes ont confirmé que j’avais fait le bon choix en venant dans cette région. Grotte de Bara Bahau au Bugue, Font de Gaume, Combarelles et Cap Blanc  aux Eyzies m’ont laissé de bons souvenirs. Heureusement que j’ai acheté de la documentation pour ancrer ces visites car les photos étaient interdites.

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Remarques importantes !

De 200 personnes autorisées par jour à visiter le FONT DE GAUME (durée de visite 45 mn à 1 h) en 2007 en groupes de 20 parsonnes, on est passé à 180 personnes par jour en 2011 avec 7 à 8 personnes par groupes uniquement. On nous a signalé que dans les années futures et sûrement très proches, les sites des Eyzies seraient probablement fermés et que nous étions parmi les dernières personnes à encore avoir vu de visu toutes ces beautés préhistoriques sur les parois.

D'ailleurs, les visites ne se font que sur réservations.

 

 

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 23:00

Après avoir visité toute la première partie sur les traces des habitants qui ont aménagé cette roche depuis des millénaires, nous voici en bout de parcours du même niveau là où la société « recherche-conseil-pédagogie en techniques médiévales de construction » pilotée par M. Waringo, maître artisan depuis 1992, a reconstitué un chantier médiéval. Le dépliant de visite précise que « le peuple médiéval occidental est libre, pas d’esclavage, ni de travaux forcés. Le travail est compensé par le troc, les échanges de services ou des salaires. » On connaît ces éléments grâce aux registres de compte des fabriques. Sur un chantier médiéval à l’époque, « le personnel est composé d’oeuvriers et oeuvrières. Les femmes sont nombreuses, elles exercent les métiers d’ysmagières (sculpture), de maçonnes, mortellières, peintres, plâtrières… Elles sont engagées sous leur nom de jeune fille de façon à ce que leur salaire leur échoie directement. Les enfants commencent tôt, l’apprentissage dure de 7 à 9 ans selon les métiers. »

 

Cet engin appelé le « treuil du puits » permet « le levage alternatif et permanent de deux charges avec la même corde. Quand une charge monte, l’autre descend. L’entraînement se fait par une roue à échelons et par une roue à inertie pourvue d’une manivelle. Pour les levages rapides et intensifs, il faut donc deux personnes formées au maniement de l’engin. Le principe de fonctionnement veut que lorsqu’un des seaux se vide, l’autre se remplit dans une rivière ou dans un bassin à l’aplomb du levage. » (explicatifs du dépliant)

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Ce « treuil à tambour » est aussi appelé « cage à écureuil ». On l’utilise depuis l’antiquité surtout pour des charges lourdes. Un homme seul peut élever 500 kg et à deux hommes, le poids est d’une tonne en charge. Malgré le poids soulevé, cet engin est d’une grande souplesse d’utilisation et très rapide. Que l’on soit un grand gaillard ou deux novices, un homme ordinaire soulève 7 fois son poids.

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Ce treuil horizontal, sur un puits, permet le relevage des charges comme de l’eau ou du minerai. La longueur d’axe entraîné par des manivelles en ses extrémités en fait sa particularité. Tournant lentement, l’engin permet de soulever des poids de 150 kg sans gros efforts. On y remarque cliquet et frein. Une écoperche permet de rentrer les charges par pivotement latéral. Méthode déjà utilisée à l’époque romane. Engin entièrement démontable qui peut être remonté pièce par pièce. Pour les spécialistes : utilisation de tenons traversants et de chevilles débloquables.

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L’échafaudage est indispensable pour tout ouvrage et au Moyen Âge, on peut dire qu’il était essentiel. Assez rudimentaire à cette époque, il était source de nombreux accidents graves. Celui présenté ici nécessite peu de bois.

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Là, nous sommes face à une carrière. Les blocs de pierre étaient éclatés avec la technique bien connue des coins de bois que l’on arrose une fois installés. Dans cette falaise, les enlèvements de pierre sont considérables. La roche est un calcaire du crétacé supérieur qui se débite assez facilement.

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Cet engin est ce qu’on appelle une « grue à balancier ». Le treuil permet le pivotement latéral des charges à 360° On fixe une charge d’un côté et un contrepoids de l’autre, que l’on remplit de sable, d’eau ou de plomb. Les cordes placées à chaque extrémité du bras permettent le balancement des charges.  D’un côté on tire pour soulever le bras et de l’autre on dirige la manœuvre. Le nombre de cordes est en fonction du nombre d’oeuvriers et donc de la charge à déplacer.

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Le cabestan avec son treuil vertical servait pour le déplacement des charges et non pour les soulever. La méthode d’enroulement par tours morts était utilisée. Je n’ai rien compris à l’explicatif du dépliant. Pour cela, il aurait fallu assister à une démonstration. Tout est fonction aussi du nombre de personnes agissant sur les bras de l’appareil. On explique que c’est l’engin le plus simple. Pas de freinage puisque destiné à tirer des charges reposant sur le sol. Déjà les Grecs et les Romains l’employaient.

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On est là en présence du plus grand escalier du site (une vingtaine au total) mais aussi un des plus grands escaliers monolithiques d’Europe. 32 marches qui permettent d’accéder à la cinquième terrasse. Des machines de guerre y étaient installées envoyant des projectiles sur les bateaux. Toutefois, impossible de monter. Escalier fermé aux visites pour raison de sécurité. On aperçoit une pièce taillée dans le roc. Des hommes d’armes y séjournaient.

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Je vous proposerai une troisième et dernière partie demain au-delà de cette salle de garde et de ce grand escalier.

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 23:00

La ROQUE SAINT CHRISTOPHE, à mi-chemin entre les Eyzies et Montignac-Lascaux, est une falaise qui s’élève à pic sur la Vézère. Dès l’approche par la route, on a une sensation de formes puissantes. Il ne faut surtout pas louper la visite de ce site. Un cadre rare et de toute beauté témoin d’habitats nombreux remontant à une très ancienne occupation par l’homme.

 

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Sur ce mur de calcaire long d’un kilomètre et haut de 80 m, sous l’action de l’érosion des eaux de la rivière depuis 60millions d’années  et du gel sur le calcaire durant les périodes glaciaires de l’ère quaternaire, s’est creusé une centaine d’abris sous roche et de longues terrasses aériennes. Ces cavités naturelles ont été occupées par l’homme à la Préhistoire : Neandertal, Cro-Magnon, Néolithique (âge de bronze, âge de fer, Gallo-romain). Des modifications ont eu lieu au Moyen-Âge pour devenir un fort et même une cité jusqu’au début de la Renaissance. En 1588, le site est détruit, victime des Guerres de religion.

 

maisons-et-abris-2272-2338

 

Cette falaise était constituée de cinq niveaux avec une circulation côté vide ou contre la paroi de l’abri. C’est par l’espace au pied de la falaise que le ravitaillement se faisait par voie d’eau à partir de la Vézère.

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Tout en avançant dans la visite, on comprend l’aménagement des habitations troglodytiques. On est face à des empreintes laissées par nos ancêtres sur la roche.

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Commençons par l’entrée. A l’époque de la construction du fort au Xème siècle, lorsque l’Evêque Frotaire de Périgueux décide de l’édifier pour protéger les populations contre les invasions vikings, elle était unique. Etroite, elle possédait une passerelle mobile et poste de sentinelle au-dessus. Puis, au Moyen-Âge, une fosse et un pont basculant y furent ajoutés.

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Abri d’il y a 20 000 ans. Par la suite, cet espace a été retaillé et transformé en étable. Dans le fond à droite, on distingue des anneaux creusés dans la roche, sans doute pour y attacher le bétail.

etable-2274

Cette pièce est un abattoir pourvu d’un étal taillé dans la paroi. On y découpait la viande.

abattoir-2281

Cette cavité n’est autre qu’un coffre-fort taillé à même la paroi. On y voit l’emplacement du système de fermeture.

coffre-fort-2285

Cet abri naturel long de 300 m est le plus grand abri aérien d’Europe. Une trentaine de maisons y avaient été édifiées. En dessous, on peut voir deux autres étages ainsi que des escaliers de communication. Du pied de la falaise jusqu’au cinquième niveau, environ un millier de personnes pouvaient abriter.

cite-2289

Cette maquette reconstitue partiellement la cité de la roque Saint Christophe à la fin du Moyen Âge.

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Là, c’est le site tel qu’il est aujourd’hui.

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Voici l’emplacement d’une des églises de la Roque Saint Christophe. On y remarque des croix dans la paroi, des tombes, les fonts baptismaux. On ne le voit pas sur cette photo, mais il existe des anneaux au plafond qui servaient à suspendre les lampes à huile et objets de culte.

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Sur la paroi extérieure, dans le plafond, une demi-voûte a été creusée. On pense que cela pouvait améliorer l’acoustique.

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Au-dessus en dressant bien la tête, on peut apercevoir un clocher qui est, lui aussi, creusé dans la roche.

 

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Je ne l’ai pas photographié, mais de l’autre côté de la vallée, on voit une grotte avec un poste de guet qui permettait au guetteur de voir et d’entendre plus loin dans la vallée. On communiquait ainsi d’aval en aval jusqu’à 18 km. On pouvait ainsi être averti rapidement d’un éventuel danger.

« Une expérience récente a permis de démontrer qu’un signal sonore envoyé depuis Campagne du Bugue, situé à 18 km, parvenait jusqu’ici en 6 minutes. »

 

 

La première partie se termine ici. Demain, en seconde partie, nous continuerons cette visite avec la zone consacrée à

la reconstitution d’un chantier médiéval.

 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 23:00

Du Moyen-Âge jusqu'à la fin de XVIIIème siècle, l'activité fluviale avait une place primordiale dans l'économie et c'était le moyen de transport privilégié. L'activité commerciale à partir de Limeuil était de grande ampleur. Venant du massif central, les embarcations légères déchargeaient leurs marchandises sur la Place du Port. Entreposées dans le Chai, les gabarres se chargeaient ensuite de les transférer.

 

Vous verrez que l'eau de la Vézère est recouverte de fleurs blanches. Ce sont d'immenses tapis qui brillent au soleil. Vraiment une particularité à cet endroit !

Les flâneurs n'hésitent pas à se tremper les pieds sur ces bords calmes où de nombreux canards et autres oiseaux se font un plaisir de séjourner.

Je vous laisse admirer les vues de ce magnifique endroit où nous avons pique-niqué et consommé à la terrasse du café plusieurs fois.

 

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 23:00

Les clichés sont pris des Jardins panoramiques dans le haut du village. Limeuil a la particularité d'être au confluent entre la Vézère (pont de gauche) et la Dordogne de face (pont de droite).

En bas, c'est la Place du Port, là où les gens viennent flâner. Si vous venez à Limeuil, il faut absolument aller en haut pour avoir une vue fantastique sur les deux cours d'eau. J'ai vraiment pris plaisir à prendre ces clichés.

 

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Le second groupe de photos prises d'en bas, ce sera pour demain.

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22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 23:00

Ces jardins sont situés tout au sommet du village sur l’emplacement de l’ancien château-fort. Au XIXème siècle, a été créé un parc à l’anglaise avec un arborétum cosmopolite de toute beauté. De nombreux jardins fleuris contemporains y ont été également installés. Ceux-ci sont en espaliers bordés de murs aux pierres apparentes. De ci de là, des sentiers jalonnés d’écriteaux renseignent sur le panorama aux alentours donnant sur les vallées de la Vézère et de la Dordogne. Ils serpentent sous d’immenses arbres dont un énorme séquoia. Même quelques cavités dans les rochers sont mises au jour rappelant que nous sommes en plein territoire de grottes préhistoriques. On peut s’attarder également auprès de plantations diverses de plantes aromatiques qui s’échelonnent dans des petits casiers à hauteur d’homme agrémentés de petites pancartes explicatives. Donnant une agréable impression de fraîcheur, un point d’eau gicle vers un bassin arrondi où évoluent de petits poissons. De jolis nénuphars agrémentent le tout. Ces jardins sont qualifiés de « panoramiques » et, c’est vraiment ce qui en fait sa grande spécificité. Je peux témoigner des magnifiques points de vue que l’on a sur le confluent Dordogne-Vézère. Je vous laisse admirer les lieux.

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Limeuil en visite panoramique d’en haut et d’en bas,

ce sera pour demain si vous voulez continuer de me suivre !

Pour ceux et celles qui aiment les paysages, vous serez servis.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 23:03

Depuis 1990, Limeuil est labellisé « Un des plus beaux villages de France ». Situé à la confluence de la Dordogne et de la Vézère, ce petit village a du caractère. Ce fut notre première visite en ce mardi 10 mai après notre installation dans la chambre d’hôtes que nous avions réservée. Notre balade commença vers 16h 45 dans la partie haute du village. On retrouve des vestiges de toitures en lauzes. La pierre calcaire dans les couvertures des maisons remonte à des périodes pré-médiévales. « Ben qu’est-ce qui doit pleuvoir ici, t’as vu comme les toits sont pentus !!! » avait-on couramment comme réflexion en dominant les habitations.

Tout en montant les petites rues, on longe de vieilles maisons bien rénovées,

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puis on arrive sur la place du monument aux morts

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qui fait face à la petite église Sainte Catherine. Celle-ci date du XIVème et du XVème mais repose sur des bases plus anciennes datant du XIIème siècle.

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L’intérieur est tout simple.

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Nous nous dirigeons ensuite vers les Jardins panoramiques où la visite est payante. Il est 17h, juste le temps du parcours qui dure une heure avant la fermeture. Je vous montrerai toute la beauté de ces différents endroits dans un autre article. Là, ce sont juste des vues sur le village en contre-bas.

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Au loin, on aperçoit le confluent entre la Vézère et la Dordogne et les deux ponts qui les enjambent.

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On descendra dans le village du bas sur la Place du Port face à un café.

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Très curieuse de voir le village de loin, j’irai jusque sur le pont d’en face pour prendre en photo le village de loin. Les Jardins panoramiques sont tout en haut à droite derrière les feuillages.

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Je continuerai plus avant dans le Périgord noir à partir de lundi. J’espère que vous me suivrez dans mes découvertes de cette magnifique région !

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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 00:00

Esplanade Jean-Louis Delayen et port de plaisance,
fin septembre 2007.

Jean Louis Delayen, né le 16 mars 1921 à Saint-Raphaël (Var), et décédé le 3 octobre 2002 en Virginie (Etats-Unis), est un général français, Grand' Croix de la Légion d'Honneur.

Sa biographie, publiée en 1979 par Georges Fleury, porte comme titre : « Le Baroudeur. Les 4 Guerres Du Général Delayen », en référence à son surnom, et à ses 4 campagnes: Seconde Guerre mondiale, Guerre d'Indochine, Guerre d'Algérie, Tchad.

 

image hébergée par photomaniak.com

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Allez voir la photo du jour sur "ANGLE DE VUE", mon second blog !

Aujourd'hui, c'est

EXCEPTIONNEL,

un très petit insecte sur une goutte d'eau !!!!

 


 


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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 00:00
 
VALLAURIS
 
 
VALLAURIS avec sa tradition de poterie et céramique est une ville de métiers d'art, appréciée de Picasso et de Jean Marais.
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Vallauris est une commune française, située dans le département des Alpes Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur . Ses habitants sont les Vallauriens. Une appellation non officielle fait mention de la station balnéaire qui lui donne un accès à la mer : Vallauris-Golfe-Juan.
Dès 1501, il est déjà fait mention de la poterie de Vallauris, ainsi que de la verrerie 
Le 1er mars 1815, Napoléon débarque à Vallauris, dans le Golfe-Juan, à son retour de l’Ile d’Elbe.
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 Le Monument aux Morts date de1923, et est dû au ciseau de Delfoly.
 
 
L’arrivée de l’eau du Canal de la Siagne, vers 1900, a permis le développement de l’agriculture, et en particulier de la culture de l’oranger à fleur, le bigaradier. Aujourd’hui, Vallauris est la seule ville de France où cet arbre est encore cultivé pour récolter sa fleur et la distiller.
La poterie culinaire industrielle a toujours été au cours des siècles, avec le travail de la terre, la principale activité de la ville. Mais, au début du XXè siècle, elle devient poterie artistique et céramique, avec la famille Massier.

Poterie artistique
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A la fin du XIXè siècle, comme dans les autres centres potiers français, la poterie culinaire commence à décliner, concurrencée par les récipients métalliques. La crise économique de 1930, et l’arrivée de matériaux plus appropriés: aluminium, fonte, inox,  éloignent la poterie de sa fonction utilitaire pour amorcer vers la fin des années quarante une évolution toute différente: la céramique artistique. Celle-ci introduit dans les céramiques des émaux de couleur et des pigments métalliques puis plus tard un procédé unique de mosaïque de terres colorées.

Après la Seconde Guerre mondiale, il y eut une période très faste où des artistes réputés, attirés par le renom de Vallauris, vinrent s’y installer, dont Pablo Picasso
 
 
Picasso à Vallauris
 
(voir mon article sur Picasso en cliquant ci-dessous     
(................................www.alrishalesyeuxdemavie.com/article-11827430.html....................
 

C’est en 1946, en visitant l’exposition annuelle des potiers de Vallauris, au hasard d’une rencontre avec Suzanne et Georges Ramié propriétaires d’une fabrique de céramique, l’atelier Madoura,  que Picasso, curieux de tout, réalise ses premiers essais céramiques puis, décide de se consacrer à cette activité qui lui offre de nouvelles perspectives de création : la malléabilité de la terre et la magie de la cuisson au four qui relèvent les coloris éclatants de l’émail et la brillance des vernis.
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Sa pratique est peu orthodoxe. Picasso sculpteur façonne dans la glaise faunes et nymphes, coule la terre comme on le fait du bronze, décore inlassablement plats et assiettes de ses thèmes favoris (corrida, femme, chouette, chèvre…), utilise les supports les plus imprévus (fragments de pignades, gazelles, matériel d’enfournement ou briques cassées), invente les pâtes blanches qui sont des céramiques non émaillées décorées d’éléments en relief. La céramique n’est nullement pour Picasso un art mineur.
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Durant une vingtaine d’années, il réalise quatre mille œuvres originales. Selon son souhait, certaines céramiques furent fabriquées à plusieurs exemplaires et Madoura en eut l’exclusivité. Ce faisant, il a voulu que ces céramiques éditées aient un usage quotidien ainsi qu’il s’en ouvrit à André Malraux : « j’ai fait des assiettes, on peut manger dedans ».
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Issus des écoles des Beaux-arts, architectes et artistes convergent vers Vallauris. C’est le point de départ d'une nouvelle ère caractérisée par u ne grande diversité de styles.
La nouvelle vague d'artistes crée dans la liberté, s'oppose à tous les conformismes, applique les grands principes du modernisme où se mêlent formes expressionnistes et sensibilité méditerranéenne. Deux tendances générales se dégagent, l'intérêt pour les sujets animaliers et celui pour les décors géométriques. La présence de Picasso à Vallauris amplifie le mouvement et attire d'autres céramistes, des peintres ou des sculpteurs venus s'essayer à la céramique.
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Malgré sa mort en 1973, Picasso reste citoyen d’honneur de la ville. Il a contribué au renouveau de la céramique de Vallauris dans les années cinquante, qu'on présente comme l'âge d’or de Vallauris.

Jean MARAIS

Jean Marais meurt à Cannes le 8 novembre 1998. Il est enterré dans le petit cimetière de Vallauris, la ville des potiers, où il a passé les dernières années de sa vie. 
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A noter que Jean Marais était potier à Vallauris,il y possédait un magasin où ses poteries étaient vendues.

Photos prises lors de notre séjour en 2007.

Toutefois, la ville a perdu de son attrait. Mon mari qui y était allé dans les années 1960 (mais, petit rectificatif, mon beau frère vient de me signaler que c'était en 1973) avait noté beaucoup plus de magasins et d'artisans en activités à cette époque.

Ce n'est pas Pat le Biker qui dira le contraire. Pour lui npn plus, la ville perd de sa notoriété.

 

Un petit tour sur mon autre blog  "ANGLE DE VUE" en cliquant sur son nom en rose ! Merci pour ce plaisir !

 

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  • A la retraite depuis peu, passionnée de photos: nature, reportages, voyages. Bienvenue dans mon quotidien rythmé par ce que voient "LES YEUX DE MA VIE"! Amis visiteurs, laissez une trace de votre passage, pour un lien à venir!
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