Dans le terrain de notre gîte LA CROISERAIE, le saule pleureur commençait à prendre une trop grande ampleur avec des branches dépassant chez le voisin.
Il fallait l’élaguer. Notre fils Gabriel, travaillant à la tête d’une section spécialisée de l’ONF (Office National des Forêts) de Villers-Cotterêts couvrant tout le secteur Nord-Ouest de la France, s’est proposé gentiment et chargé, à titre privé, dans le cadre familial, de procéder à l’élagage de cet arbre majestueux. Regardez comme il était beau cet été !
C’est le lendemain de Noël que Gabriel est venu effectuer le travail. Je suis descendue au gîte prendre des photos vers 10h30 alors qu’il y avait encore plein de gelée blanche. Gabriel était déjà bien haut et avait coupé plusieurs branches.
Pendant ce temps, Daniel ramassait les branches tombées au sol.
Bien sûr, il faut des harnais bien arrimés, fixés aux bons endroits et un très grand sens de l’équilibre pour réaliser un tel travail. Bien qu’ayant fait ses études au lycée forestier de Crogny, dans l’Aube, c’est en regardant des élagueurs au travail, dans le cadre de ses chantiers, que Gabriel a acquis la technique de l’élagage. On doit tenir la tronçonneuse à bout de bras ; vraiment un exercice de force. Je ne vous dis pas mon admiration en voyant mon fils ainsi en pleine activité.
Daniel aussi a sa tronçonneuse pour récupérer les morceaux de branches les plus gros.
Mais aussi, ma peur intérieure. Là, on voit Gabriel qui réfléchit avant tout changement de position.
Là aussi, il ne s'agit pas de placer les cordes n'importe où.
En le voyant ainsi jambes écartées, et si haut, j’ai des frissons.
Là, on voit une branche qui tombe. Gabriel est à bout de bras pour couper la branche.
Tronçonneuse en main, voilà un morceau de branche qui tombe.
J’ai zoomé pour montrer à la fois l’importance du harnais qui retient en arrière et la force mise en avant pour réussir à finir de tronçonner le morceau.
Remise en équilibre après la chute du morceau.
Beaucoup de branches au sol.
L’arbre est de plus en plus dénudé.
J’ai pris cette grosse branche qui tombe en plusieurs fois. Là voilà en biais toute prête à toucher le sol.
L’arbre au loin.
Résultat final : tronc squelettique mais il fallait en arriver là. On ne peut laisser des arbres pousser indéfiniment dans un terrain et encore plus quand on est dans l’espace d’un gîte. Toutefois, les branches vont pousser à nouveau ce printemps de 50 cm et même plus, selon Gabriel.
Les branches au sol seront bientôt enlevées, broyées et aussi brûlées en travail final. Ce sera fait d’ici fin janvier.
Pour ceux et celles qui demandent des nouvelles des locations. L’année 2014 a été fructueuse dans son ensemble avec des locations régulières (ouverture mi-avril) depuis juin jusque décembre. Seul le mois de novembre n’a pas eu de locataires. Pour 2015, les réservations commencent à se faire. Voir notre site LA CROISERAIE ICI, vous en saurez plus.