Liliane MOTET de son pseudo "Mamylilou", aime s'exercer à la forme poétique très codifiée d'origine japonaise appelée "HAÏKU". Ce petit poème a un découpage de sons plus fin que les syllabes en trois segments, c'est-à-dire tercet de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes.
Le haïku doit donner une notion de saison.
Ci-dessous, une description plus pointue sur WIKIPEDIA.
"Le haïku ne se contente pas de décrire les choses, il nécessite le détachement de l'auteur. Il traduit le plus souvent une sensation. Il est comme une sorte d'instantané. Il n'exclut cependant pas l'humour, les figures de style, mais tout cela doit être utilisé avec parcimonie. Il doit pouvoir se lire en une seule respiration et de préférence à voix haute. Il incite à la réflexion. Il est préférable de le lire deux fois afin d'en saisir complètement le sens et la subtilité. C'est au lecteur qu'il revient de se créer sa propre image. Ainsi, le haïku ne doit pas décrire mais évoquer. Plutôt qu'une phrase répartie sur trois lignes, le haïku procède par une notion de césure (métrique), le kireji."
Dernièrement, Liliane m'a demandé une photo de rouge-gorge pour illustrer un thème "ROUGE".
Voici ci-dessous, l'oeuvre à quatre mains en question.
Liliane MOTET et Monique GUAY.
Pour lire et apprécier le talent de Liliane, clic ICI pour voir ses HAÏKUS. Vous aurez aussi d'autres renseignements sur son blog "Rêveries".
Encore merci à Liliane qui aime beaucoup mes photos d'oiseaux et qui en prend aussi à l'occasion !