Toujours à Vaux le Vicomte, dans ce salon, Charles Le Brun a choisi comme thème celui d’Hercule dont les travaux accomplis symbolisent ici la puissance et la réussite de Nicolas Fouquet. Que ce soit dans les voussures du plafond ou dans les boiseries, tout tourne autour de cette symbolique. Là, une vue assez générale de cette pièce sur fond rouge tout comme la draperie sur les tables.
Bronze d’après Jean de Bologne évoquant « Hercule victorieux du taureau Achelous ».
Au-dessus de la cheminée, « Agar chassée par Abraham » par Lazzaro Baldi (1624-1703), élève de Pierre de Cortone. A gauche, portrait du cardinal Cibo attribué à Piérino del Vaga (1500-1546).
Gros plan sur le bronze d’ « Hercule terrassant le Centaure Nessus ».
L’un des lustres au-dessus de nos têtes. Profitant d’un moment sans visiteurs, je me suis placée presque en dessous pour bien l’avoir en évidence.
Au centre de l’antichambre, s’élève la maquette en bronze de la statue équestre de Louis XIV que Girardon réalisa en 1699 pour la place Vendôme à Paris, et qui fut détruite sous la Révolution. Ce modèle repose sur le socle en bois sculpté par Slodz, élève de Girardon.
Pris ainsi, derrière le cheval, on aperçoit deux toiles du XVIIè siècle : en haut « Paysage avec David et les trois héros », copie ancienne d’après Claude Lorrain (1600-1682) et, en dessous, « Cincinnatus » par Nicolas Colombel (1644-1717).
Sur ce dernier cliché, on voit bien les voussures du plafond. Dans un angle, on voit l’un des quatre médaillons. J’ai beaucoup aimé cette pièce avec ses sculptures de bronze.
Demain, si vous voulez encore me suivre et si je ne vous lasse pas, regards sur le grand salon.